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Critique de belette2911


1859, Angleterre… Nous allons faire la connaissance du sieur Henry Drax et, comme dans un Columbo, nous ne raterons du meurtre et nous aurons l'identité du coupable. L'analogie s'arrêtera là. Et dans "analogie", il y a… anal, en effet.

Drax aime les jeunes garçons, je ne vous ferai pas de dessin. le meurtre du gosse est violent et marquant. Quelle entrée en matière !

Ce roman d'aventures restera aussi dans mes annales en raison de sa violence, qu'elle soit envers les animaux (nous sommes à bord d'un baleinier) du Grand Nord (phoques, baleines, ours blancs) ou envers les hommes.

Parce que dans un baleinier, les marins ne sont pas des enfants de choeur, mais si en plus des mousses, vous avez embarqué le fameux Drax et son goût pour les jeunes gamins, ça risque de mal se terminer ! Déjà que vous vouliez couler votre navire pour toucher les assurances…

Oui, ce roman restera dans mes annales, en partie pour les raisons exposées ci-dessus, mais aussi parce qu'après un tiers de pages, je me suis de temps en temps ennuyée et j'ai souqué plus ferme dans le but de passer outre de ces vagues d'ennui.

Ce roman possède des émotions fortes (violences, naufrage, survie, meurtres,…), des descriptions remarquables des paysages, des actions, de la vie sur un baleinier, par contre, je n'ai pas trouvé la bouée de sauvetage et j'ai bu la tasse de temps en temps. Trop de détail tue le détail, même si, pour l'immersion, c'était parfait.

Me voici donc mitigée au moment d'écrire ma chronique : le roman n'est pas mauvais du tout, il apporte le souffle de la grande aventure, il est précis, documenté, l'écriture descriptive est très jolie, et pourtant, il m'a manqué quelque chose pour que j'adhère totalement à ce récit.

Sans doute un personnage auquel me raccrocher, même si le chirurgien, Patrick Sumner, a fait l'affaire durant une grande partie du roman.

C'est une impression fugace qu'il manquait une âme à ce récit, un corps. Des émotions autres que le dégoût devant les massacres d'animaux ou des assassinats d'être humains.

Décrire avec précision la vie sur un baleinier, l'assaisonner de violence, de sodomie, d'assassinat d'un mousse, de fausses accusations, d'un coupable souffrant de déni purulent, rajouter une couche de violence, de descriptions peu ragoutantes, faire couler le navire et passer ensuite dans un récit de survie, tout en rajoutant une énorme couche de violence, ne fait pas d'un roman d'aventure un excellent roman d'aventure.

Dommage, le premier tiers était addictif et je l'avais lu en un rien de temps. La suite a défilé un peu plus vite lorsque je me suis mise à sauter des pages.

Une lecture en demi-teinte et le cul entre deux chaises (inconfortable) pour rédiger ma chronique.

Tout n'est pas mauvais, dans ce roman, que du contraire, mais il manquait d'âme, que ce soit pour le récit ou pour les personnages, un peu trop brièvement esquissés. Zut alors…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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