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EAN : 9782264069153
312 pages
10-18 (04/05/2017)
  Existe en édition audio
3.63/5   260 notes
Résumé :
Patrick Summer, un ancien chirurgien de l'armée britannique traînant une mauvaise réputation, n'a pas de meilleure option que d'embarquer sur le "Volunteer", un baleinier du Yorkshire en route pour les eaux riches du Grand Nord. Mais alors qu'il espère trouver du répit à bord, un garçon de cabine est découvert brutalement assassiné. Pris au piège dans le ventre du navire, Summer rencontre le mal à l'état pur en la personne d'Henry Drax, un harponneur brutal et sangu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (69) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 260 notes
« L'argent fait ce qu'il veut. Il se fiche bien de ce qu'on préfère. Si tu lui barres la route d'un côté, il s'en ouvre une autre ailleurs. Je ne peux pas l'empêcher. Je ne peux pas dire à l'argent ce qu'il doit faire, ni où il doit aller. » Alors, puisque la chasse à la baleine ne nourrit plus aussi bien son homme qu'autrefois, la ressource mais aussi les débouchés se faisant de plus en plus rares, pour le capitaine Brownlee ce sera, au seuil de cet hiver 1859, la dernière campagne qu'il entreprendra avec son navire dans les eaux du Grand Nord. Soit il parviendra à remplir ses cales de graisse de baleine – et il tuera ses hommes à la tâche pour cela s'il le faut –, soit il coulera « accidentellement » son bateau dans les glaces pour toucher une grasse prime d'assurance. le voilà donc qui met le cap vers les eaux du Groenland, avec pour équipage le pire assemblage de sac et de corde qui soit, tous de furieux durs-à-cuire n'ayant guère de recommandable que leur force méchamment brutale, mais expérimentée. L'enfer sera glacé et l'aventure dans la blancheur arctique très noire...


Un intrus s'est toutefois malgré lui glissé à bord. Ex-chirurgien chassé de l'armée britannique pour une faute commise en Inde, Patrick Summer n'a pas pu faire la fine bouche, et désormais compagnon de galère de cet effrayant et peu ragoûtant ramassis, se retrouve non seulement médecin de bord, mais aussi à prêter main forte aux marins. Il est l'esprit élevé embarqué sur le Volunteer, le seul à faire preuve de raison et à s'attacher au « bien » dans cette expédition loin de la civilisation et de la loi. Déjà durement confronté à la souffrance des hommes trimant sans répit dans des conditions dantesques et périlleuses, à l'immonde boucherie que représentent le massacre et le dépeçage des baleines, phoques et ours, à la promiscuité dans la puanteur de la graisse et du sang, il va en plus devoir faire face à la noirceur de l'âme humaine, au « mal » le plus absolu, en la personne de Henry Drax, un harponneur brutal et sanguinaire au dernier degré, dont il est le seul à avoir compris le rôle dans la mort mystérieuse d'un jeune mousse peu de temps après l'appareillage.


Entre les rigueurs d'un environnement polaire ne pardonnant aucune erreur et le combat entre eux de fauves humains sans foi ni loi, y aura-t-il seulement des survivants ? Les péripéties s'enchaînent sans trêve, dans une violence crue curieusement relatée dans une telle sécheresse factuelle, presque prosaïque dans son absence d'émotion et de parti pris, qu'on la traverse comme anesthésié par le choc et l'urgence, lorsque par réflexe l'on oublie de penser et de ressentir pour se concentrer sur l'action face au danger. Ici, pas de romantisme, ni d'héroïsme : tandis que les personnages font face comme ils peuvent, la plupart en bêtes sauvages, au rouleau féroce de la vague sur le point de les écraser, seules quelques bribes de moralité survivent ça et là, éclats échappés au sauve-qui-peut général.


Et plus encore que l'immersive aventure relatée avec une exactitude des plus convaincantes, c'est bien cette mise à nu de la nature humaine profonde, la révélation de ce qui subsiste lorsque les rudesses de l'existence, l'âpreté d'un environnement et la bataille pour la survie font voler en éclats l'être social et son appareillage de lois et de conventions, qui font tout l'intérêt de ce roman, classé parmi les dix meilleurs livres de 2016 par le New York Times.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Voici un grand roman d'aventures et de survie, pétri de bruit et de fureur aveugle, l'incroyable épopée sauvage d'un chirurgien irlandais Patrick Summer , ancien de l'armée britannique , venant d'un hôpital du Cachemire , trainant une mauvaise réputation ——jusque dans un igloo sur le cercle polaire arctique .——

1859: Patrick embarque sur le Volunteer, un baleinier groenlandais qui entreprend un voyage de sis mois .

Brownlee , son capitaine a la réputation d'avoir la poisse.

L'équipage se compose de trois harponneurs , Henry Drax, qui n'a pas hésité à fracasser le crâne d'un homme pour lui prendre son argent et son tabac, meurtrier sanguinaire, Black qui a le projet d'être à la tête de son propre équipage , Otto , un homme bon, philosophe et mystique,.

Cavendish , sournois , sous- lieutenant qui passe son temps chez les putes...

On sent la crasse, l'alcool, les odeurs de viande avariée, la pisse , les arômes mêlés de sang et de pourriture , le harpon brandi, les chairs éparses de la baleine , les énormes icebergs d'un blanc bleuté , menaçants, les rafales de vent , l'air rare et nauséabond dans le huit- clos du bateau, la nature hostile où le froid devient glaçant et l'homme un diable.. en ajoutant le meurtre d'un mousse , victime innocente retrouvée sodomisée et étranglée par le sanguinaire Drax..

C'est un livre à l'écriture crue, réaliste, féroce , aux scènes saisissantes qui désarçonnent le lecteur, transporté , heurté par la violence de ces hommes sans scrupules .....les conditions de vie à bord du baleinier sont remarquablement décrites .
Les bagarres sont monnaie courante.
La chasse à la baleine ou à l'ours se parent de détails sanglants , parfois répugnants, à soulever le coeur ...
La blancheur du paysage se pare de poésie noire, très noire,...
L'auteur décrit le mal à l'état pur, infernal et terrifiant ——espèce d'opéra baroque et effrayant——-un ouvrage qui choque, impressionne, surprend , porté par la part sauvage de l'homme, sa cupidité et sa bestialité ,et la beauté sépulcrale des grands espaces , sorte de combat entre le bien et le mal.
C'est aussi une réflexion morale passionnante , poétique et diabolique .
Une vraie découverte pour un premier roman , page d'histoire de L'Angleterre du XIX° siècle



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Une grande envie d'aventures m'a amenée vers ce roman ; j'ai été servie, quoique…
Le 19ème siècle entame sa deuxième moitié et la pêche à la baleine son déclin. Summer, chirurgien déchu, s'embarque sur le Volunteer en compagnie d'une horde de marins aguerris et brutaux, dont le redoutable Drax, pour une expédition dans le grand Nord qui devra à son retour faire la fortune de Baxter l'armateur. Un meurtre sordide commis pendant la traversée ne sera que la première des intempéries que va connaître l'équipage…
L'action et l'aventure sont là, pas de doute, copieusement arrosées d'ailleurs de jurons, de coups, de giclées de sang et autres fétides émanations bileuses. Les rebondissements s'enchaînent et les pages se tournent très vite.
Et pourtant, je ne suis pas vraiment parvenue à ‘vivre' ce livre, auquel il manque un peu d'âme ou de chair. On n'est pas, contrairement à la promesse de la quatrième de couverture, dans la confrontation sublime de deux hommes comme dans ‘Le loup des mers » de Jack London ; on n'est pas non plus écrasé par l'atmosphère étouffante du navire ni l'atmosphère chargée d'onirisme du grand nord hostile du « Terreur » de Dan Simmons.
Lecture dépaysante et tonique donc, mais pas inoubliable.
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Après ma croisière dans les mers du Sud avec l'ile des Perroquets de Robert Margerit , me voilà embarquée à bord du Volonteer pour un départ vers le Grand Nord pour la chasse à la baleine avec à son bord, Patrick Summer, un chirurgien , viré de l'armée des Indes .

Mais en cette fin du XIX ème siècle, la chasse à la baleine vit ses dernières saisons , les baleines se font plus rares et ses produits sont supplantés par le pétrole .

Ce n'est pas le sujet principal du roman, quoique cela tienne une place importante de part les descriptions qui sont toujours aussi difficilement soutenables et d'autre part par les répercussions sur le capitaine et l'armateur du navire qui voient avec inquiétude l'arrêt de cette activité lucrative et les moyens pas forcément honnêtes de s'en sortir .

Pour Patrick Summer, c'est surtout la découverte du meurtre d'un mousse à bord du bateau et sa confrontation avec un homme violent Drax qu'il sait être l'auteur du meurtre .

Une bande de marins brutes  et ivrognes  qui va se retrouver échouée finalement sur la banquise en plein hiver par la bêtise et la cupidité du capitaine et de son second dont on ne s'émeut pas du sort , le seul à sortir du lot est Summer qui mène son combat contre la violence à bord , un homme meurtri par son passé et dont la vraie place n'était pas sur ce bateau .

Roman d'aventures que j'ai trouvé original , bien rythmé, s'attaquant à des thèmes peu abordés comme la maltraitance des mousses à bord des bateaux et à la fin de la grande époque de la chasse à la baleine .
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J'ai longtemps hésité avant d'ouvrir Dans les eaux du Grand Nord. J"avais entendu dire que c'était un roman dur, violent et sombre. Et je ne suis pas forcément partisane des trucs trop noirs. Et puis j'ai lu les premières lignes et je me suis lancée.

Que dire ? Que j'ai bien fait ! Parce que j'ai pris la claque de l'année. J'ai tellement aimé ce livre qu'il m'habite encore au moment où j'écris ces mots. Je pense que ce sera le cas encore longtemps. L'histoire est totalement addictive. C'est sombre, oui, mais pas autant que je le craignais. C'est surtout incroyablement réaliste, une retranscription fidèle et sans concession de l'époque et de la vie à bord d'un baleinier du dix-neuvième. Je ne sais pas si ça tient au style de l'auteur dont les descriptions sont juste jouissives, au fait que ce soit bel et bien un roman d'aventure, ou à l'action qui ne faiblit jamais, même si on se trouve à bord d'un bateau coincé dans les glaces, mais je l'ai dévoré. Les péripéties se succèdent de façon très fluide, les dialogues sont accrocheurs et jamais inutiles, les flash-backs sont bien dosés, tout est réfléchi pour emporter le lecteur toujours plus loin dans le drame et l'horreur.

Le gros point fort de ce roman, ce sont les personnages : Sumner, le "héro", chirurgien embarqué sur le Volonteer, un homme au passé trouble quelque peu détestable au départ et qui s'avère surprenant par ses actes et ses décisions ; Otto le sage, Cavendish l'arrogant et Brownlee, le capitaine corrompu ; Drax bien sûr et les autres... Tout un tas de portraits d'hommes violents et sans scrupules prêts à tout pour gagner de l'argent et assouvir leurs penchants, même à écraser les autres...

Et dès le début, j'ai aimé qu'on en découvre plus sur chacun puisqu'ils possèdent tous leurs failles, leurs secrets et leur noirceur. Que les motivations du capitaine soient rapidement dévoilées n'enlève rien à la force du récit, à la montée en puissance de l'horreur qui atteindra son apogée sur la banquise, au milieu d'une nature glacée et hostile, alors que l'équipage, livré à lui-même, deviendra la proie des éléments et de quelque chose de plus terrible encore que l'hiver arctique...

C'est un livre qui aborde des thématiques graves : le massacre d'animaux en tous genres largement répandu à l'époque, notamment les changements qui commencent à intervenir dans la population de cétacés avec la modification de leurs trajectoires et de leur instinct de survie ; les crimes impunis, le viol, la pédophilie, les exactions perpétrées à bord d'un navire de l'époque avec ses contraintes abominables et ses règles abjectes...

C'est dur, c'est sanglant, c'est parfois assez répugnant et les détails sur la chasse à la baleine, aux phoques ou à l'ours blanc vous soulèveront le coeur. L'auteur a un talent manifeste pour les descriptions - notamment les odeurs qu'on arrive à s'imaginer lorsqu'on se balade sur le pont aux côtés de Sumner -, mais ça permet d'être plongé jusqu'au cou dans cette atmosphère incroyablement reconstituée, puante et corrompue. Ça permet de se perdre complètement au coeur d'un baleinier souillé par la graisse et le sang. Et j'ai aimé ça : c'est l'une des plus belles et des meilleures description du genre que j'ai pu lire. Même si vous n'êtes pas fan de gréements, de cordage et de voilures, peu importe ! Laissez-vous tenter quand même par l'intrigue et le surprenante galerie de personnages hauts en couleurs que nous dépeint Ian McGuire. Laissez-vous emporter aux côtés d'un équipage damné.

Jusqu'au bout, l'auteur m'aura tenu par la main et emmenée là où il le souhaitait. Je l'en remercie pour ça parce que son livre va rester l'un de mes meilleurs souvenirs de 2020.

Dans les eaux du Grand Nord est un livre qui choque, qui révolte, qui impressionne, qui surprend, mais qui ne laisse pas indifférent. Quant à moi, j'ai profondément adoré et si vous aimez les récits réalistes et bien écrits, vous aimerez ce livre parce que c'est une page d'Histoire et une incroyable aventure humaine.
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critiques presse (6)
Telerama
07 août 2018
Magnifique roman sur la part sauvage des hommes et la beauté des grands espaces, cette œuvre est aussi une réflexion morale passionnante, poétique et diabolique.
Lire la critique sur le site : Telerama
Lexpress
24 juillet 2017
Dans les eaux du Grand Nord est une oeuvre pleine de bruit et de fureur, un opéra baroque et effrayant écrit par un poète dont on lit le premier roman traduit en français.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Actualitte
04 juillet 2017
Il offre un dépaysement extrême, une intrigue fascinante, garantit une émotion de lecture intense et pénétrante.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Telerama
21 juin 2017
La blancheur du paysage se pare de poésie noire, le thriller de reflets métaphysiques. Aux frontières de l'imagination.
Lire la critique sur le site : Telerama
LeFigaro
01 juin 2017
Un baleinier, un harponneur, un ancien chirurgien, le combat du Bien et du Mal... Non ce n'est pas Moby Dick mais le deuxième roman du Britannique Ian McGuire.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LesEchos
03 mai 2017
« Dans les eaux du Grand Nord » n'est pas un récit d'explorateur ou un banal roman marin. C'est une noire traversée de l'âme malade des hommes, pris dans des glaces tachées de sang et d'humeurs.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Malgré sa blessure, l’ours continue sa progression régulière, comme s’il parcourait un itinéraire fixé de longue date. Le ciel est plein d’étroits rouleaux de nuages, gris et brun au sommet, dorés en dessous par le soleil qui perce. Ils avancent toujours, l’homme et l’animal unis par une procession primitive, à travers un paysage si écrasé et si inégal qu’il pourrait avoir été construit par un idiot à partir des fragments brisés d’un monde auparavant intact.
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«  Les étoiles ont pivoté, la lune enflée est à moitié cachée derrière un banc de nuages nickelés .
Son esprit se transporte vers les champs de glace du Nord et les grandes merveilles qu’il verra sans doute là- bas : la licorne et le léopard de mer, le morse et l’albatros , le pétrel des neiges et l’ours polaire , il pense aux énormes baleines qui s’entassent , gris plomb comme des nuages d’orage, sous les plaques de glace silencieuse . »
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Il fait demi-tour et repart vers la taverne. A cette heure de la matinée, le bar est presque désert. Un feu brûle faiblement dans l'âtre, une odeur de friture plane dans l'air. IL plonge la main dans sa poche, mais n'y trouve que des miettes de pain, un canif et une pièce d'un demi-penny.
- Un rhum, dit-il.
Il pousse son unique pièce sur le comptoir. Le barman examine le demi-penny, puis secoue la tête.
- Je pars demain à bord du Volunteer, explique-t-il. Je te laisserai une promesse de paiement.
Le barman renifle.
- Est-ce que j'ai une tête d’imbécile ? dit-il.
L'homme hausse les épaules et prend le temps de réfléchir.
- Pile ou face, alors. Mon bon couteau contre une rasade de rhum.
Il pose le canif, le barman s'en empare et l'examine avec soin. Il déplie la lame et la teste contre le gras de son pouce.
- Oui, ça c'est un beau couteau, dit l'homme. Il m'a encore jamais lâché.
Le barman tire un shilling de sa poche et le montre. Il lance la pièce et la plaque brutalement sur le comptoir. Tous deux regardent. Le barman hoche la tête, prend le couteau et le range dans la poche de son gilet.
- Maintenant va te faire foutre, dit-il.
L'homme ne change pas de visage. Il ne manifeste aucun signe de colère ou de surprise. C'est comme si la perte du couteau s'inscrivait dans un plan plus vaste et plus complexe dont lui seul est informé. Après un moment, il se penche, enlève ses bottes de marin et les pose côte à côte sur le comptoir.
- On recommence, dit-il.
Le barman lève les yeux au ciel et se détourne.
- J'en veux pas, de tes putains de bottes, repete le barman.
- T'as mon couteau, réplique l'homme. Tu peux plus reculer.
- J'ai pas besoin de putains de bottes, répète le barman.
- Tu peux plus reculer.
- Je fais ce que je veux, merde !
Appuyé à l'autre bout du comptoir, un Shetlandais les observe. Il porte un bonnet de laine et une culotte en toile incrustée de crasse. Il a les yeux rouges et baladeurs d'un ivrognes.
- Moi je vais t'offrir à boire, dit-il, pourvu que tu la boucles.
L'homme le regarde. Il s'est deja battu avec des Shetlandais, à Lerwick et à Peterhead. Ils ne sont pas très doués pour la bagarre, mais ils sont têtus et on a du mal à en finir avec eux. Celui-ci a dans sa ceinture un couteau à dépecer les baleines tout rouillé et arbore un air bravache et maussade. Après un bref silence, l'homme hoche la tête.
- C'est pas de refus, dit-il. J'ai passé la nuit aux putes et j'ai le gosier sec.
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«  L’iceberg se déplace à la vitesse d’un homme qui marche d’un bon pas, et, sur son passage, il racle la banquise et recrache des radeaux de glace de la taille d’une maison, comme des copeaux tombant des mâchoires d’un tour » ..
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– D’ici Noël, les os de ce monstre puant seront cachés dans le corset joliment parfumé d’une poulette pas encore baisée qui danse la polka dans les salons du Strand. Voilà une idée qui suffit à vous faire tourner la tête, pas vrai, Mr Black ? suggère Cavendish.
– Derrière chacune des fragrantes beautés féminines se dissimule un monde de puanteur et de saloperie, acquiesce Black. Heureux celui qui peut l’oublier ou faire comme si ce n’était pas vrai.
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