Citations sur Le bonheur, après tout... (29)
Ce qu’il vous faut, ce sont des amis bien à vous. Finies les plantes, finis les livres de recettes. Des amis, des gens en chair et en os qui vous apprécient. Vous êtes l’une des personnes les plus intelligentes, les plus agréables et les plus gentilles que j’aie jamais rencontrées et vous restez ici, soir après soir, à gâcher votre vie.
Les gens refusaient d’accepter l’idée qu’une mère, notamment, puisse ne pas aimer son enfant.
Ta mère est une femme admirable, Izzy. Il n’existe pas un atome chez elle qui ne soit irréprochable et, à moins qu’elle ait beaucoup changé, je doute qu’elle se soit jamais délibérément mal conduite envers toi ou quiconque.
La vie d’une fêtarde doublée d’une épouse en série n’entraînait pas dans son sillage une foultitude d’amitiés durables.
Le charme romanesque du personnage l’avait tant aveuglée qu’elle n’avait guère prêté attention à sa vraie personnalité.
Les femmes qui lisaient ses livres étaient des blondes de cinquante-cinq ans, minces et quelconques. Elles tombaient sur les romans dont leur mari s’était débarrassé et se surprenaient ensuite à les apprécier.
Ne jamais laver les myrtilles avant de les entreposer. Elles s’abîment trop vite sinon. Et achetez-les bleues. Comme ce bleu qu’on aperçoit dans la pénombre les soirs d’été… Bleu encre.
Le stress, c’est bon pour les gens au chômage, les victimes de répression et du racisme. Et les mauviettes, déclara Jack. Les bourgeois américains blancs en bonne santé n’ont pas le droit d’être stressés.
J’ai pas besoin de compliments au rabais, du genre « Mon père aime vos livres. Ma grand-mère aime vos livres ». J’en reçois tout le temps de la part de personnes qui ont besoin de mettre une certaine distance entre le genre de bouquins que j’écris et ceux qu’ils gardent sur leur table de chevet pour se rappeler qu’ils pouvaient citer quatre vers de T. S. Eliot à la fac.
Je n’ai pas peur des gens ou de la vie. Ce qui m’effraie, c’est ma réaction face à eux. Ce dont j’ai peur, c’est de moi-même.