J'ai bien aimé ce roman.
Ce n'est pas très original, on a une correspondance entre un auteur et une de ses lectrices.
On n'a pas que des échanges épistolaires, on a aussi des passages avec Eve, d'autres avec Jack. A aucun moment je n'ai été perdu car les lettres sont en italique, et chaque passage concernant l'un ou l'autre est séparé par de petites étoiles ce qui rend l'ensemble très clair.
J'ai autant apprécié le personnage de Eve que celui de Jack. Leur entourage à l'un ou l'autre est également intéressant.
L'histoire m'a plu, et j'ai lu ce roman très rapidement, en deux jours seulement je l'ai fini.
Je mets quatre étoiles, pas cinq car ce n'est pas un coup de coeur, ni un roman follement original, mais je l'ai lu avec plaisir et je vous invite à le lire vous aussi si vous aimez ce genre :)
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agréable à lire, une parenthèse rapide faite de douceur et délectation (vu le nombre de recette dans le livre).
un petit bout d'évasion de mes lectures habituels et cela m'a bien plu.
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Lecture sympathique et légère mais il m'a manqué quelque chose, j'ai trouvé que les personnages manquaient de profondeur, qu'il y avait trop peu d'émotions.
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Ce qu’il vous faut, ce sont des amis bien à vous. Finies les plantes, finis les livres de recettes. Des amis, des gens en chair et en os qui vous apprécient. Vous êtes l’une des personnes les plus intelligentes, les plus agréables et les plus gentilles que j’aie jamais rencontrées et vous restez ici, soir après soir, à gâcher votre vie.
J’ai pas besoin de compliments au rabais, du genre « Mon père aime vos livres. Ma grand-mère aime vos livres ». J’en reçois tout le temps de la part de personnes qui ont besoin de mettre une certaine distance entre le genre de bouquins que j’écris et ceux qu’ils gardent sur leur table de chevet pour se rappeler qu’ils pouvaient citer quatre vers de T. S. Eliot à la fac.
Cher monsieur Cooper,
Je pourrais sans doute vous contacter de manière plus directe par e-mail, mais, en me donnant la peine d’écrire à la main, je suis incitée à choisir mes mots avec soin et en étant parfaitement consciente de m’adresser à un auteur.
Je voulais vous dire que j’avais beaucoup apprécié votre livre, Lettres mortes. La scène où Harry Gordon mange la pêche (penché en avant, un bras retenant sa cravate de soie verte, tandis que le jus du fruit baptisait son autre poignet de
chemise) a offert un bref parfum estival à une journée anglaise bien pluvieuse. Et cela m’a rappelé dans la foulée le plaisir quasi décadent qui accompagne la dégustation d’un fruit bien mûr…, plaisir malheureusement si rare.
Cordialement,
Eve Petworth
Ta mère est une femme admirable, Izzy. Il n’existe pas un atome chez elle qui ne soit irréprochable et, à moins qu’elle ait beaucoup changé, je doute qu’elle se soit jamais délibérément mal conduite envers toi ou quiconque.
Les femmes qui lisaient ses livres étaient des blondes de cinquante-cinq ans, minces et quelconques. Elles tombaient sur les romans dont leur mari s’était débarrassé et se surprenaient ensuite à les apprécier.