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Critique de fnitter


Absolument délicieux...
Dix-septième tome de la saga vorkosigan et second du renouveau de la série. (L'auteure s'était arrêtée avec Immunité diplomatique en 2002 avant de reprendre avec Cryoburn en 2010.

Comme l'indique le titre en VO : "Captain Vorpatril's alliance", le roman est centré sur Ivan, ce personnage secondaire, voire tertiaire (ou co-héros comme dans Cetaganda) si sympathique. Ivan, le beau gosse un peu frivole, joyeux dilettante, dont le surnom a souvent tendance à dériver vers « ce crétin d'Ivan ». Mais pas si stupide que cela en tout cas par sa capacité à voler sous les radars et continuer sa vie pépère.
Sauf que là, pour rendre service à un ami, barbouze infiltrée de la secimp, à ses heures perdues, il va se retrouver à draguer une jolie fille, qui va se révéler être bien plus qu'elle ne paraît. S'y retrouvé marié, lui l'éternel célibataire coureur du jupon, et contraint de l'emmener sur Barrayar où péripéties diverses et variées vont les attendre.

Après le, un peu décevant et ennuyeux Cryoburn, avec un Miles dont on avait, il faut l'avouer, fait le tour, l'auteure renoue avec la réussite. On y retrouve le style frais et léger, plein d'humour qui avait fait les délices des épisodes passés. On oublie tout ce qui est batailles spatiales (qui de toute façon avaient déserté la série depuis au moins Memory) pour se retrouver plongé dans l'univers citadin de Vorbar Sultana.
En fait, on a l'impression de retrouver exactement la même atmosphère que dans Ekaterin, ce ton badin, cette douce pâtisserie de Ma Kosti si chère à mon palais. (J'avais à l'époque été moyennement déçu par ce tome, mais mon sourire béat à l'évocation des tribulations de Miles, Mark, leurs femmes et entourage, me font dire que j'avais été probablement un peu trop sévère).
Le tout émaillé de fréquentes références aux épisodes passés déclenchant de bien plaisants souvenirs nostalgiques.

Le scenario est mince, sans parler des personnages, l'action quasi absente, le dénouement prévisible, mais le tout est enrobé dans un tel écrin de douceur et de saveur que j'ai dévoré ce nouvel opus avec voracité et plaisir non dissimulé.
Merci Mme Bujold pour ce très sympathique moment de détente et de bonheur avec Cousin Ivan (non pas cousin Hub) et Tej (la promise).
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