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Critique de fnitter


Courage et honneur, haine, torture et sang.

Troisième tome du cycle Uriel Ventris Ultramarines après Nightbringer et Les guerriers d'Ultramar.
Publié en 2004 en VO (2010 en VF), on pourra lire éventuellement Déluge d'acier avant, puisque ce dernier roman a été publié un an avant (en 2006 en VF). Ciel mort soleil noir reprend quelques figures du chaos, les Iron Warriors et une de leur précédente campagne.

Uriel Ventris et son fidèle sergent Pasasnius sont bannis du chapitre pour infractions au codex Astartes dans le tome précédent. Au lieu d'encourir la mort, ils sont désormais liés par un serment de mort. Ils se doivent de détruire les daemonculaba. Matrices servant de mère aux Iron Warriors, les space marines du Chaos. Mission suicide ?
Dans le même temps, l'omphalos daemonium, démon mécanique tout puissant charge nos héros de récupérer le coeur de sang dans la forteresse de Kholan-ghol, dirigé par Honsu sur la planète Medrengard.
Les missions sont-elles liées ? Ventris ira-t-il jusqu'à se compromettre avec les forces obscures ? En sortira-t-il indemne ?

La dimension religieuse est bien plus développée dans cette série que dans les récits des Fantômes de Gaunt.
Ce tome est énormément tourné vers les démons et les forces du chaos. Particulièrement glauque, voire "gerbique", il pourra réjouir certains lecteurs comme en rebuter d'autre. Je n'ai jamais rien eu contre les océans d'hémoglobine, mais là, l'horreur est poussée à son paroxysme et je ne l'ai pas trouvé particulièrement plaisant à lire. Trop de viscères, de tortures et de barils de boyaux à mon goût.
Néanmoins l'action reste omniprésente avec force de rebondissements et combats particulièrement féroces. Les dialogues ne m'ont pas paru inadapté, mais au contraire en adéquation avec le monde particulièrement torturé sur lequel ont échoués nos héros, parfois pris de doutes bien légitimes sur le succès de leur mission.
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