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Critique de fnitter


Courage et honneur

Enorme livre composé des trois premiers tomes de la série d'Uriel Ventris Ultramarines et d'une nouvelle :

Nightbringer
Il s'agit du premier roman de l'auteur dans la licence warhammer 40.000, publié en 2002 en VO.

Les ultramarines est un chapitre (1000 hommes divisés en 10 compagnies) issu des spaces marines. Des soldats de 210cm et 200 kg, génétiquement améliorés et suréquipés. Des soldats légendaires, symboles de la puissance de l'Imperium. Mais ils restent humains et meurent comme tout soldat trop gravement touché.

Nous suivons l'histoire de Uriel Ventris, capitaine fraîchement promu de la 4ième compagnie surnommée « les défenseurs de l'ultramar ». Il est envoyé avec sa compagnie, sur Pavonis, planète souffrant de la piraterie des Eldars (une race extraterrestre décadente refusant de reconnaître le droit divin de l'humanité à régner sur la galaxie) et de désordres internes (terrorisme et complot pour la prise du pouvoir). Ventris est chargé d'escorter et de protéger Ario Barzano, un adepte de l'Administratum, chargé de remettre de l'ordre sur la planète.

Nightbringer est une histoire bien construite, le décor est bien décrit et bien imagé pour une bonne immersion dans l'univers de WH 40K. Les personnages ont un passé, une histoire les rendant crédibles. le dosage entre la mise en place, les explications, le contexte et les combats est correct ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas.
C'est un premier roman. On ne retrouve pas la même ferveur, les mêmes frissons que l'on pouvait avoir avec les Fantômes de Gaunt, mais l'atmosphère reste suffisamment consistante pour passer un bon moment.

Suivi de Les guerriers d'Ultramar
Où après avoir fait connaissance avec le chapitre des Ultramarines dans le tome précédent, Uriel Ventris, Capitaine de la quatrième compagnie va demander de l'aide aux Mortifactors. Un chapitre avec quelques divergences "théologiques" sur les enseignements de leur primarque commun, versant notamment dans des cérémonies plus communément associées aux puissance de la déchéance (ce qui ne les empêchera pas d'être efficace).
Les space marines vont devoir prêter main forte aux forces de défense planétaire de Tarsis Ultra menacées par une vrille de Flotte ruche tyranides : Léviathan.

Les Tyranides, une monstrueuse espèce nomade de prédateurs,vaguement insectoïdes, originaires des confins de notre galaxie, parcourant les profondeurs de l'espace, consommant les planètes à la manière des sauterelles, s'adaptant génétiquement à chaque nouvelle génération pour mieux attaquer la proie suivante. Armées d'un arsenal symbiotique redoutable, de jets d'acide, de bio-plasma et pics d'os en tout genre. Bref un adversaire à la hauteur pour nos héros.

La défense d'une planète contre un envahisseur extraterrestre. de savoureux combats spatiaux et terrestres. Une histoire plus primaire que le tome précédent. McNeill se disperse moins et du coup, c'est plus efficace. S'il prend le temps de poser son récit, ses personnages et d'expliquer aux néophytes son univers et les forces qui le compose,
une fois l'histoire lancée, elle roule toute seule. Avec un vocabulaire très imagé et très immersif pour la description des tyranides et des combats, on assiste à de beaux morceaux de bravoure bien écrit et bien tournés.

Et de Ciel mort, soleil noir
Uriel Ventris et son fidèle sergent Pasasnius sont bannis du chapitre pour infractions au codex Astartes dans le tome précédent. Au lieu d'encourir la mort, ils sont désormais liés par un serment de mort. Ils se doivent de détruire les daemonculaba. Matrices servant de mère aux Iron Warriors, les space marines du Chaos. Mission suicide ?
Dans le même temps, l'omphalos daemonium, démon mécanique tout puissant charge nos héros de récupérer le coeur de sang dans la forteresse de Kholan-ghol, dirigé par Honsu sur la planète Medrengard.
Les missions sont-elles liées ? Ventris ira-t-il jusqu'à se compromettre avec les forces obscures ? En sortira-t-il indemne ?

La dimension religieuse est bien plus développée dans cette série que dans les récits des Fantômes de Gaunt.
Ce tome est énormément tourné vers les démons et les forces du chaos. Particulièrement glauque, voire "gerbique", il pourra réjouir certains lecteurs comme en rebuter d'autre. Je n'ai jamais rien eu contre les océans d'hémoglobine, mais là, l'horreur est poussée à son paroxysme et je ne l'ai pas trouvé particulièrement plaisant à lire. Trop de viscères, de tortures et de barils de boyaux à mon goût.
Néanmoins l'action reste omniprésente avec force de rebondissements et combats particulièrement féroces. Les dialogues ne m'ont pas paru inadapté, mais au contraire en adéquation avec le monde particulièrement torturé sur lequel ont échoués nos héros, parfois pris de doutes bien légitimes sur le succès de leur mission.

Enfin la nouvelle hiérarchie qui est paru initialement dans le recueil Paroles de sang.
Un récit très épique d'une escouade d'ultramarines devant détruire un pont avant l'arrivée des ennemis du chaos.
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