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Critique de marina53


C'était pourtant une journée radieuse d'avril... Malheureusement, Mia, affectueusement surnommée Rabbit, n'aura pas le temps de profiter de ces rayons de soleil. Au sortir de l'hôpital, c'est dans ce centre de soins palliatifs qu'elle est conduite par sa maman, Molly, pour y finir ses jours. Après une nouvelle récidive de son cancer du sein, les métastases ont proliféré, s'attaquant, après le foie et les poumons, aux os. C'est dans cette chambre claire et confortable, la vaste fenêtre donnant sur un jardin luxuriant, que Rabbit, entourée des siens, va vivre ses derniers jours au gré des visites, celles de ses parents, de son frère, Davey, de sa soeur, Grace, de sa meilleure amie, Marjorie et de sa petite Juliet. Une famille aimante et combattive. Défilent alors les souvenirs, notamment lorsqu'elle était adolescente et qu'elle passait son temps avec son frère et ses amis, en particulier un certain Johnny...


L'on suit Rabbit Hayes durant ses derniers jours, neuf exactement, au centre de soins palliatifs. Autour d'elle, sa famille et ses amis qui viennent la visiter. Certains, accablés à l'idée de ce scénario qui semble écrit d'avance, d'autres beaucoup plus combatifs et ne pouvant se résigner, sûrs que tous les traitements n'ont pas été essayés. Au cours de ces jours, l'on visite son passé, ses amitiés et ses amours. Anna McPartlin aurait pu traiter habilement ce sujet ô combien bouleversant (d'autres l'ont fait), malheureusement, l'on peine à s'émouvoir, l'on peine à s'attacher aux personnages (même si certains tirent leur épingle du jeu). L'auteur, certes, allège ses propos de par des scènes plus drôles ou plus insouciantes ou par les révélations des pensées de chacun, mais là encore, ça manque de finesse, de spontanéité, de véracité. Ça manque de profondeur, d'émotion et de vrais sentiments. Pour ne rien arranger, une écriture scolaire et simple. Heureusement les passages sur l'adolescence rattrapent un peu tout ça...
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