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4,25

sur 1247 notes
*****
Voilà à peine 10 minutes que j'ai refermé ce livre et il me manque déjà... Je le savais, je m'y étais pourtant préparé, mais les faits sont là...
Rabbit Hayes est une mère célibataire, qui vit simplement et qui fait face au monde. Elle a combattu un premier cancer mais elle plie sous le second. Entourée par une famille aimante et courageuse, elle arrive encore à sourire et à tendre la main. Une vie douce s'achève dans les larmes et les bons souvenirs...
Ne vous y trompez pas, ce livre ne vous fera pas pleurer... Enfin pas que !!! On plonge avec bonheur dans cette famille Hayes, on apprend à les connaître et on ne voudrait qu'une chose : qu'ils existent et qu'on puisse partager un thé à leur table. Cette histoire est triste, certes, mais elle est aussi remplie d'amour et de liberté, remplie d'espoir et d'amitié.
C'est la larme à l'oeil que je laisse Rabbit avec Johnny, mais je sais qu'elle sera bien... Et j'espère sincèrement que vous croiserez son chemin, elle en vaut la peine ;-)
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C'était pourtant une journée radieuse d'avril... Malheureusement, Mia, affectueusement surnommée Rabbit, n'aura pas le temps de profiter de ces rayons de soleil. Au sortir de l'hôpital, c'est dans ce centre de soins palliatifs qu'elle est conduite par sa maman, Molly, pour y finir ses jours. Après une nouvelle récidive de son cancer du sein, les métastases ont proliféré, s'attaquant, après le foie et les poumons, aux os. C'est dans cette chambre claire et confortable, la vaste fenêtre donnant sur un jardin luxuriant, que Rabbit, entourée des siens, va vivre ses derniers jours au gré des visites, celles de ses parents, de son frère, Davey, de sa soeur, Grace, de sa meilleure amie, Marjorie et de sa petite Juliet. Une famille aimante et combattive. Défilent alors les souvenirs, notamment lorsqu'elle était adolescente et qu'elle passait son temps avec son frère et ses amis, en particulier un certain Johnny...


L'on suit Rabbit Hayes durant ses derniers jours, neuf exactement, au centre de soins palliatifs. Autour d'elle, sa famille et ses amis qui viennent la visiter. Certains, accablés à l'idée de ce scénario qui semble écrit d'avance, d'autres beaucoup plus combatifs et ne pouvant se résigner, sûrs que tous les traitements n'ont pas été essayés. Au cours de ces jours, l'on visite son passé, ses amitiés et ses amours. Anna McPartlin aurait pu traiter habilement ce sujet ô combien bouleversant (d'autres l'ont fait), malheureusement, l'on peine à s'émouvoir, l'on peine à s'attacher aux personnages (même si certains tirent leur épingle du jeu). L'auteur, certes, allège ses propos de par des scènes plus drôles ou plus insouciantes ou par les révélations des pensées de chacun, mais là encore, ça manque de finesse, de spontanéité, de véracité. Ça manque de profondeur, d'émotion et de vrais sentiments. Pour ne rien arranger, une écriture scolaire et simple. Heureusement les passages sur l'adolescence rattrapent un peu tout ça...
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Coup de coeur pour ce roman qui parle de cancer en phase terminale... de fin de vie, de deuil futur, impossible à faire pour une mère , pour une fille, pour un frère et une soeur, pour des neveux, pour la meilleure amie ...
Rabbit avait déjà perdu un sein, puis a été opérée d'un deuxième, elle croyait s'en être sortie, tenait un blog et puis... le crabe a couru plus vite...
On n'est plus dans la révolte, dans le combat contre la maladie, on est dans l'acceptation , si tant est que ça puisse être possible..
Comme le titre l'indique, il s'agit des neuf derniers jours de Mia Hayes , surnommée Rabbit dans une maison de soins palliatifs. Rien de gai me direz-vous ? Et pourtant...
Entrecoupés de souvenirs des uns et des autres, le passé et le présent se mêlent , s'emmêlent.
Rabbit dans son sommeil artificiel revit sa première, sa seule et sa dernière histoire d'amour, histoire d'amour qui l'aidera à passer de l'autre côté du miroir.
La famille Hayes est une famille irlandaise comme on aimerait en connaître : soudée, bordélique, aimante, généreuse, tenue de main de maître par Molly (la mère ou la grand-mère selon que l'histoire parle du passé ou du présent) . Et le présent , c'est la grande question que doit se poser toute la petite famille , au seuil de la séparation : que faire de Juliet, (12 ans ) , la fille adorée de Rabbit, qui va se retrouver orpheline ? Avec qui doit-elle vivre ? Qui s'en occupera le mieux ? Orpheline, mais pas seule, car tout ce petit monde se bat pour en avoir la garde.
Ne lisez pas ce livre dans les transports, vos yeux vous trahiraient...
Bien-sur, cette fin de vie est romancée, et dans la vraie vie, le cancer est davantage terrible, triste, traumatisant , choquant.
C'est un roman très, TRES , très émouvant, le sujet s'y prête... D'autant que l'auteur nous en rajoute une couche avec un des personnages qui est lui aussi parti trop tôt. Un peu facile ? Oui, mais du coup la fin est magnifique... Et puis la famille Hayes avec ses hauts et ses bas, les amis fidèles , apportent une touche de vie , de tourbillon qui contrebalance l'effet "derniers jours".
Et ce roman que je craignais de lire, a été une lecture "agréable". La maladie, la mort , oui , mais avec la vie qui continue, l'amour en toile de fond.

Nostalgie, tristesse, douleur, sourires et.... chaleur humaine , comme très souvent savent le faire les auteures irlandaises...
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Autant le dire tout de suite, le sujet est des plus tristes et des plus dramatiques : l'agonie d'une femme encore jeune, mère d'une fillette de dix ans, et qui malgré une détermination et une rage de vivre remarquables, devra s'avouer vaincue et baisser les bras.


Dit comme ça, j'ai déjà perdu un bon nombre de potentiels lecteurs ! Et pourtant il y a une telle humanité dans ce roman qu'il vaut la peine d'être lu et il est suffisamment emphatique et pour ne pas verser dans le lacrymal (en sachant qu'en tant que lectrice « éponge », je fonds facilement en larme lorsqu'un personnage que l'ai aimé me fait l'affront de me lâcher à la fin).Il ne s'agit pas d'un divulgachage, puisque le titre est clair à ce sujet.

C'est donc un cancer du sein, traité avec succès dans un premier temps mais récidivant avec une agressivité sans commune mesure avec le premier épisode, qui est l'objet du combat de Mia, dite Rabbit. Un vrai combat comme il apparaît dans les extraits du blog qu'elle tient, tant que ses forces le lui permettent. Pour elle, pour toutes les autres victimes de cette maladie et pour sa famille.

A travers l'histoire de chacun, le puzzle familial prend forme et les amours comblées ou déçues, les amitiés, les rivalités et les blessures ordinaires de la vie composent un tableau à la fois disparate et fédéré par les liens profonds de cette famille, cristallisés autour de Rabbit.

Bien sûr, c'est dur, la mièvrerie n'est pas d'actualité dans ce roman et la maladie n'est pas romantisée. Mais c'est l'amour qui prédomine dans le récit.


Très belle lecture.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Mia Hayes, surnommée Rabbit parmi sa famille et ses amis, a quarante ans, exerce le métier de journaliste.
Elle a une petite fille Juliet qui a 12 ans à la fin des évènements chronologiques.
Rabbit doit affronter un cancer du sein pour lequel elle tient un blog.
La première phase se passe bien mais elle rechute et nous la rencontrons au début du livre en route vers la maison de soins palliatifs avec sa mère, Molly. Nous allons donc l'accompagner pour ses derniers jours comme nous l'indique le titre.
Toute la famille se relaie autour d'elle et s'exprime avec un naturel touchant.
Rabbit est une personne pour laquelle j'ai éprouvé beaucoup d'empathie notamment lorsqu'elle exprime très tôt son athéisme haut et fort dans une famille dans les environs de Dublin, où on est très catholique.
Juliet est une fillette très active et courageuse bien courageuse.
Molly, la mère est très franche, généreuse et ses enfants peuvent s'exprimer librement en sa présence même si elle tient à ses idées
( catholiques, notamment).
Jack, le père, Davey, le frère ; Grace, la soeur...tous sont sont ou fraternels ou amicaux.
Pendant qu'elle repose, Rabbit se refait tout le film de sa vie avec son grand ami d'enfance et amour Johnny à qui il n'est pas arrivé que de la chance...
Tous ces souvenirs, toutes ces scènes familiales sont racontées avec beaucoup de dialogues piquants admirablement traduits de l'anglais par Valérie le Plouhinec.
C'était ma première rencontre avec l'écrivaine irlandaise Anna Mc Partlin et je ne le regrette pas du tout même si, on peut le dire, le thème est bien triste heureusement ressuscité par toute cette vie passée de Rabbit, la chaleur humaine autour d'elle qui lui donne une fin douce.
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J'ai souvent été émue, bouleversée ou encore touchée profondément à la lecture d'un livre. Mais jamais un texte ne m'avait transformée en fontaine intarissable.
Les derniers jours de Rabbit Hayes a eu l'effet d'ouvrir les vannes de larmes qui jaillissent chez moi devant le Vrai, l'Authentique, la Puissance de l'amour, l'approche de la mort et la Joie d'être ensemble.
Ce livre est un roman mais il retrace si bien les émotions vécues par tant de familles atteintes par la maladie d'un des leurs qu'on dirait un livre autobiographique.
Anna McPartlin a-t-elle travaillé dans les soins palliatifs ? A-t-elle vécu le confinement d'une chambre d'hôpital où la mort a gagné le combat sur la guérison, mais pas sur l'amour ? Comment peut-elle si justement décrire les émotions, avancer vers l'intime, déguster l'humour et partager les peines ?
Ce livre est un condensé d'amour, de vie et d'énergie qui transcende les pages au fur et à mesure que la santé de Rabbit décline. On devrait être triste et étonnamment il y a quelque chose de plus. Une lumière en filigrane. Une paix puissante qui apaise la douleur et permet de croire que la vie continue et qu'elle peut être belle pour ceux qui restent.

Ce livre est un hymne à l'amour et l'amitié, aux relations familiales et fraternelles, à l'engagement et à la beauté de soignants exceptionnels, à l'humanité dans tout ce qu'elle a de plus beau.

Ces deux dernières années ont été éprouvantes pour moi. Des deuils à vivre, des révoltes contre ce foutu cancer.
J'avais l'impression d'avoir pu gérer tout cela sereinement.
Et pourtant !
C'est seulement en refermant ce livre, en ayant vidé toutes les larmes de mon corps, que j'ai pris conscience qu'une étape de plus a été franchie.
J'ai osé lâcher prise.
Une nouvelle vie commence.

La puissance de cette lecture est comme une thérapie. C'est un appel...
... à vivre pleinement chaque instant
... à oser dire "je t'aime",
... à provoquer la folie de l'enfance pour qu'elle entre dans nos vies d'adultes
... à contempler longuement
... à dire merci
... à sourire
... à croire !

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Coup de coeur absolu pour celle lecture, le visuel de la couverture est tout d'abord sublime, l'auteur est une femme charmante, lumineuse et pétillante et le récit est très beau.

J'ai pourtant du mal à aller vers ce thème de livre traitant de la maladie et dans ce cas la du cancer plus probablement, ce livre nous narre les derniers jours de la vie de Mia Hayes (plus connu sous le nom de Rabbit).

Alternant entre passé et présent ce livre nous narre le vécu de Rabbit Hayes mais aussi de sa famille. Mais la narration de ce livre fait toute la différence car ici le thème central du livre n'est pas traité de façon larmoyante, la famille de Rabbit et Rabbit elle-même étant très drôle et la famille a un humour très noir à certain moment.

Le genre de lecture que l'on souhaite gardé un peu plus longtemps, j'ai volontairement stoppé mon récit à plusieurs reprises afin de retrouver avec plaisir ces personnages.
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De l'émotion, de l'amour, de l'amitié... Une histoire qui amène forcément les larmes, même si on connait la fin dès le début.
Anna McPartlin marie les mots et les émotions sans trop en faire.
C'est parfait, c'est juste...
J'ai refermé ce livre et me suis posée, simplement !
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Neuf jours... C'est le nombre de jours qu'il reste à Rabbit Hayes, jeune maman de quarante ans, à vivre
Neuf jours... C'est le nombre de jours que vous allez passer avec sa famille. Vous allez apprendre à les connaître. Vous allez rire avec eux, mais vous allez surtout pleurer avec eux.

Après de nombreux mois de combat contre son cancer, Mia Hayes, surnommée affectivement Rabbit par sa famille et ses amis proches, vient d'entrer dans un centre de soins palliatifs à l'âge de 44 ans. Ce sera le moment pour elle de faire un point sur sa vie et sur sa jeunesse notamment (considérée par la meilleure époque de sa vie) tandis que son entourage doit se faire à l'idée de lui dire au revoir et de réfléchir au futur sans leur rayon de soleil.

Le roman traite de sujets difficiles : le cancer, la fin de vie et l'approche du deuil inévitable pour la famille. Loin d'être juste un roman "tire-larmes",Les derniers jours de Rabbit Hayes sait parfaitement doser les passages très durs et des moments plus heureux où le lecteur peut respirer et prendre le temps de connaître et de s'attacher à cette famille. Bien que plutôt déjanté, l'entourage de Rabbit gèrent très différemment la fin de vie de la jeune femme : certains s'effondrent alors que d'autres sont dans le déni. On les suit dans leur évolution et on s'attache profondément à eux, on a rapidement l'impression de faire partie de cette famille et c'est un déchirement de les quitter. Même si la fin du roman ne laisse aucune place au doute (le titre est assez clair), le cheminement de l'histoire reste très beau et émouvant.

Les Derniers jours de Rabbit Hayes est un roman sans prétention mais qui reste très fort lors de sa lecture. Bien que je ne sois pas adepte des romans traitant de la maladie (je fais partie du tout petit groupe de personnes n'ayant pas aimé Nos étoiles contraires), j'avoue avoir été vraiment touché par ce roman et je reconnais même avoir eu les yeux qui brillent à certains passages. de plus, j'ai vraiment trouvé très juste et très vrai l'évolution des différents personnages. Il était difficile pour moi de le lâcher tant je m'étais attaché à cette famille et à Rabbit.

L'émotion, cela n'est pas juste pleurer et ressentir de la tristesse, c'est aussi rigoler et sourire (et on peut même faire les deux en même temps). Et bah ... Les Derniers jours de Rabbit Hayes, c'est ça.
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Je l'avais déjà aperçu par ci, par là, avec sa jolie couverture, sans vraiment me pencher dessus.
Alors quand Emi, une amie, une "kangoo" comme moi, me l'a conseillé, je n'ai pas mis longtemps à découvrir la 4 ème de couv'.

J'ai eu une petite appréhension... le sujet est tellement fort ! J'ai eu tellement peur de pleurer d'un bout à l'autre...

Mais je me suis lancée !

Le début est poignant...
Tellement plein d'espoir !
Mais, en vain...
Le compte à rebours est lancé...
Très rapidement...
Pas de spoil'...
Tout est dans le titre...

La boule au ventre, j'ai continué.

Au fil des pages, nous faisons connaissance avec une famille ordinaire et quelques amis. La famille de Mia Hayes, surnommée Rabbit.

Une famille ordinaire, composée de personnes extraordinaires !

On rit beaucoup dans ce roman ! On mène le combat ! Pas de place aux larmes !
Ce putain de crabe sera plus fort, mais pas question de baisser les bras !

Bataille, espoir, combat, diagnostic, musique, copains, famille, soutiens, décisions, grand amour, preuves d'amour par milliers...

Passé avec elle, présent auprès d'elle, avenir sans elle...

Puis, les larmes... Sur quelques mots de la fin...
C'était trop fort pour moi !

Lisez ce bouquin...

Pensée à toi, Karen...
Kangoo un jour, kangoo toujours !

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