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Critique de VABO1
Eau de rose et soda bread est la suite d'"une soupe à la grenade", livre que j'avais beaucoup apprécié.
On y retrouve les trois soeurs, Marjan, Bahar et Layla, qui ont fui l'Iran et se sont installées au coeur de l'Irlande humide à Ballinacroagh dans le comté de Mayo, tout en important l'âme chaleureuse de la Perse avec les plats exotiques et parfumés qu'elles préparent au Babylone Café. Les recettes évoquées au cours de l'histoire sont données en fin du livre...de manière à prolonger l'atmosphère et à nous sensibiliser au "garm" et au "Sard".
C'est une lecture agréable mais qui reste en deçà de l'émotion ressentie avec le premier tome.
Les souvenirs de l'Iran oscillent entre les moments heureux en famille avec des coutumes comme le "sofreh" et la terreur des régimes dictatoriaux du shah puis de la révolution islamique.
le côté rigoriste de l'Irlande, avec ses préjugés, caricaturés avec le club biblique local dont les dames sont particulièrement fielleuses , et l'omniprésence de la religion dans le quotidien des habitants, est une constante. Il est contrebalancé par toute la mythologie celte qui imprègne également la vie irlandaise d'une bourgade et lui donne plus de fantaisie.
Une intrigue avec la découverte d'une "sirène" aux mains palmées, capable de soigner... Mais elle-même très mal en point, permet d'aborder les questions que la société irlandaise a longtemps rejeté : les relations amoureuses et sexuelles, l'avortement... Mais tout cela n'est qu'effleuré et reste superficiel.
le personnage de Marghan est attachant et celui de son amie d'origine italienne Estelle Domenico donne également du piquant a cette histoire qui néanmoins reste émouvante. J'ai aimé notamment la description du cheminement en spirale qu'elle fait au milieu des lavandes, ressourcement du coeur. J'ai trouvé amusant et subtile la façon dont Bachar, signifie qu'elle approuve le choix de l'amoureux de son aînée.
En filigrane c'est de la douleur de l'exil dont nous parle ce livre et de la difficulté à trouver un ancrage ailleurs. C'est d'ailleurs très autobiographique, puisque l'autrice, après avoir été ballottée entre l'Argentine, les USA, l'Australie puis l'Irlande, perdra pied et sera retrouvée morte chez elle. Il n'y aura donc pas de suite à cette histoire.
On y retrouve les trois soeurs, Marjan, Bahar et Layla, qui ont fui l'Iran et se sont installées au coeur de l'Irlande humide à Ballinacroagh dans le comté de Mayo, tout en important l'âme chaleureuse de la Perse avec les plats exotiques et parfumés qu'elles préparent au Babylone Café. Les recettes évoquées au cours de l'histoire sont données en fin du livre...de manière à prolonger l'atmosphère et à nous sensibiliser au "garm" et au "Sard".
C'est une lecture agréable mais qui reste en deçà de l'émotion ressentie avec le premier tome.
Les souvenirs de l'Iran oscillent entre les moments heureux en famille avec des coutumes comme le "sofreh" et la terreur des régimes dictatoriaux du shah puis de la révolution islamique.
le côté rigoriste de l'Irlande, avec ses préjugés, caricaturés avec le club biblique local dont les dames sont particulièrement fielleuses , et l'omniprésence de la religion dans le quotidien des habitants, est une constante. Il est contrebalancé par toute la mythologie celte qui imprègne également la vie irlandaise d'une bourgade et lui donne plus de fantaisie.
Une intrigue avec la découverte d'une "sirène" aux mains palmées, capable de soigner... Mais elle-même très mal en point, permet d'aborder les questions que la société irlandaise a longtemps rejeté : les relations amoureuses et sexuelles, l'avortement... Mais tout cela n'est qu'effleuré et reste superficiel.
le personnage de Marghan est attachant et celui de son amie d'origine italienne Estelle Domenico donne également du piquant a cette histoire qui néanmoins reste émouvante. J'ai aimé notamment la description du cheminement en spirale qu'elle fait au milieu des lavandes, ressourcement du coeur. J'ai trouvé amusant et subtile la façon dont Bachar, signifie qu'elle approuve le choix de l'amoureux de son aînée.
En filigrane c'est de la douleur de l'exil dont nous parle ce livre et de la difficulté à trouver un ancrage ailleurs. C'est d'ailleurs très autobiographique, puisque l'autrice, après avoir été ballottée entre l'Argentine, les USA, l'Australie puis l'Irlande, perdra pied et sera retrouvée morte chez elle. Il n'y aura donc pas de suite à cette histoire.
