La 4ème de couverture a raison (j'ai pensé à la même chose avant de la lire (je ne lis plus les 4e de couv' avant de commencer un roman)) : ce roman est une sorte de mélange entre
Boris Vian et Arsène Lupin... (ne serait-ce pas ainsi qu'on pourrait aussi parler d'un roman de
Gaston Leroux ?)
Boris Vian pour l'atmosphère, cette ambiance absurde, cette ville singulière et ses noms de rues tordants, son commissariat bizarre, ces objets loufoques et ces gens multi-facettes aux noms facétieux ; Arsène Lupin pour ces deux gentlemen cambrioleurs, l'un étant devenu le maire de la ville et l'autre le commissaire du 10e district : la fameuse Brigade des Buses, où ne restent que quelques policiers délaissés par l'administration. Assez cocasse n'est-ce pas !
Ces 2 cambrioleurs--surnommés le Rossignol par la presse et la police qui ne se doutent pas qu'ils sont 2—enquêtent sur le meurtre d'un ancien commissaire du 10e district, qui lui-même enquêtait sur le vol d'une maquette. Cette maquette devait avoir une importance particulière, que l'on découvre progressivement en se plongeant dans l'intrigue. Bien sûr, ils continuent leurs "méfaits" afin de faire avancer leur investigation.
C'est un roman policier très imaginatif à la fois drôle et complexe, où l'absurde côtoie le mystère et où les personnages sont hauts en couleur.
Ça m'a bien plus, ça change un peu, et je repense souvent aux personnages qui, parfois, étaient même émouvants.
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