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EAN : 9782702189849
300 pages
Calmann-Lévy (02/11/2023)
3.33/5   66 notes
Résumé :
Oliver, un célèbre voleur d'oeuvres d'art, devient maire de la ville de Maird. Pour l'aider dans cette tâche, il peut compter sur son ami Jack, à la tête du commissariat de la dixième division.
Alors qu'il tente de motiver les officiers sous ses ordres, Jack découvre que ses prédécesseurs ont subi de tristes sorts, et qu'il pourrait être le prochain sur la liste.
Olivier et Jack mènent l'enquête...
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman sympa qui mêle le style polar à celui des aventures d'Arsène Lupin. D'un auteur belge, on ne s'étonne pas de l'ambiance déjantée qui règne dans cette histoire fantasque et irréaliste (que je verrais bien mise en BD !). Ça raconte les aventures de deux escrocs sympathiques dont l'un a reussi à se faire élire en tant que maire et l'autre qui se retrouve nommé à la tête d'un commissariat de bras cassés. Une telle forme d'humour ne conviendra pas forcément à tout le monde mais ravira les adeptes de polars drôles et sans prise de tête. Seul bémol, le recit s'embrouille (ou se brouille?) à certains moments et il faut alors se creuser légèrement pour suivre le fil. En plein covid avec une fièvre de cheval (et non de cochon), j'ai passé une journée alitée en compagnie de cette histoire réjouissante qui m'a permis de ne pas voir le temps passer.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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La brigade des buses, Ludovic Mélon
Allez, attachez vos ceinture, on par pour Maird, ville imaginaire De Belgique.
Dans cette bourgade, Oliver Larnac a été élu depuis peu. On se demande encore pourquoi ce jeune homme sans expérience politique à remporter le siège suprême de la municipalité. Forcément, il va devoir affronté les foudre de l'opposition avec à sa tête Fiddle l'ancien maire de la ville de Maird.
Surtout que Larnac vient de nommer son ami Jack Lescrot, commissaire de la dixième division. Une brigade qui visiblement dérange le précédent édile qui ne veut pas la voir reconstituer. Et qui gène aussi Fox, le super policier de Maird. Il faut dire que les précédents commissaires de comme Beagle, l'ancien chef du 10e district sont tous morts de morts violentes.
Mais Lescrot ne s'en laisse pas compter même s'il sait que ses prédécesseurs ont subi de tristes sorts, et qu'il pourrait être le prochain sur la liste. Il tente de motiver les officiers sous ses ordres. Enfin plutôt les trois laissés pour compte qui n'ont pas voulu changer leurs petites habitudes et être mutés dans une service de police où il aurait fallu vraiment travailler. Et puis la dixième brigade est logé rue de la trique, la rue la plus commerçante de la ville, en plus elle est juste au dessus des locaux du fabuleux claque, le Croque Madame.
En plus des trois policier sur le retour, la 10e à un flic de choc, un certain Prosper qui a un flair à tout épreuve. Forcément Prosper est un cochon policier. Et c'est sans doute le meilleur de cette brigade de bras cassés.
Aussi aidé de Mary, la secrétaire de mairie, Larnac et Lescrot vont améliorer le quotidien de cette brigade des buses. Et surtout il vont tenter d'élucider le meurtre du bon commissaire Beagle.
Et pour ne pas avoir Fox sur le dos, Olivier et Jack se transforment le soir en un célèbre voleur d'oeuvres d'art, le Rossignol. Un monte en l'air bien sympa, on pourrait même lui trouver des faux airs d'Arsène Lupin à notre cambrioleur bicéphale.
On va donc suivre les folles aventures de tout ce beau monde et vivre avec eux un bon nombre de situations cocasses dans une atmosphère burlesque et onirique.
J'ai aimé ce polar singulier un brin fantaisiste et irréaliste. J'ai même apprécié les invraisemblances du scénario à la fois déjanté et loufoque.
On s'attache à cette galerie de personnages haut en couleur. Il faut accepter l'humour grinçant et potache de notre auteur, il faut retrouver son âme d'enfant, se laisser porter par l'absurde, l'insensé et le déraisonnable. Et avec la plume fluide de notre auteur, on passe un sacré bon moment de lecture.
Pour autant si cette lecture n'est pas prise de tête, il émane d'elle une petite réflexion sur le rôle de la police dans notre cité Sur cette police de plus en plus mal vu par l'opinion public où souvent les flics de terrain sont les boucs-émissaires d'un société qui va mal.
Bref…
Je n'ai pas su résister à cette intrigue débridée à l'ambiance farfelu. Une comédie policière barrée, un poil destroy, un cosy crime azimuté. Un crazy crime comme le dit si bien l'auteur…
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 256 pages sur ma liseuse. Bon je vais dire que février commence mal ce livre décrit comme une pépite pour certain(e)s et bien pour moi ma pepite attendra car je n'ai vraiment pas accroché du tout, comme je n'ai pas accroché aux personnages et ni à l'enquête d'ailleurs, si on peut appeler ça une enquête !!! Seul satisfaction de cette lecture et dont je me souviens c'est Proper le cochon.
Alors la pépite venue de Belgique d'une drôlerie irrésistible sera très vite oubliée pour ma part.
Toutefois, comme je le précise toujours, ceci est purement personnel.
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😜Tout de suite la cover originale avec cette tête de cochon a titillé ma curiosité et le résumé m'a conquise. Une excellente lecture avec ce cosy crime qui penche plus vers le crazy crime

🐷Tout frais élu à la mairie, Olivier Larnac nomme à la tête de la 10e division de police son vieil ami et complice Jack Lescrot qui n'a pourtant rien d'un flic

🐷Sur place, Jack découvre une situation calamiteuse : l'équipe ne compte plus que trois enquêteurs un peu bras cassés et assez tire-au-flanc, heureusement secondés par Prosper, un formidable cochon renifleur de faux billets. On surnomme cette division la brigade des buses

🐷La mission de Jack est double : rétablir la réputation de la brigade et accessoirement rester en vie car ses prédécesseurs ont subi un sort peu réjouissant…

�ns un commissariat délabré versez :
� verre d'ironie
� verre de mots désopilants
� verres de personnages hauts en couleurs
� verre de personnages type Arsène Lupin en puissance
� verres de Prosper 🐖
�,5 verres de situations loufoques voir absurdes, c'est meilleur pour le goût

💥Vous mélangez le tout et vous obtenez un cocktail explosif qui ravira tous vos amis par sa saveur pétillante et drôle
⚠Mr Mélon ne sera pas tenue responsable des effets secondaires

� roman policier hybride venu De Belgique à l'enquête constamment entrecoupée de moments de pur délire, est absolument génial !!

�rrière cet humour, l'auteur qui est policier parle du mal-être de la police abandonné par sa hiérarchie et méprisé par la population. Une réalité bien cachée et peu abordée

🖊La plume de Ludovic Mélon est rafraîchissante, fluide et savoureuse. Les pages défilent comme le vent. On ne s'ennuie pas un seul instant, un moment de détente et de folie

🐖Mention spéciale à Prosper qui apporte de l'humanité et de l'amour dans ce commissariat à l'abandon
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COSY CRIME
Tout frais élu à la mairie, Oliver Larnac nomme à la tête de la 10e division de police son vieil ami et complice Jack Lescrot, qui n'a pourtant vraiment rien d'un flic.
Sur place, Jack découvre une situation calamiteuse : l'équipe ne compte plus que trois enquêteurs un peu brascassés et assez tire-au-flanc, heureusement secondés par Prosper, un formidable cochon renifleur de faux billets. On surnomme désormais cette division la brigade des buses.
La mission de Jack est double : rétablir la réputation de la brigade et accessoirement rester en vie. Car, il le découvre bien vite, ses prédécesseurs ont subi un sort peu réjouissant…

J'ai été très attirée par la couverture pleine de promesses, celles de l'humour et de la légèreté.
J'ai découvert l'univers singulier de Ludovic Melon. Une belle intrigue, des notes d'humour... tout est réuni dans ce cosy crime pour passer un agréable moment de lecture !
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Plusieurs passants s'écartèrent vivement pour le laisser passer.
Un choix judicieux. On n'arrête pas trois cents kilos de détermination
sans une solide préparation ou un bol de pâtée.
L'animal avait traversé une large voie pavée en escalier, composée
d'anciennes bâtisse aux loyers prohibitifs, qui reliait la rue de la
Trique à l'Hôtel-de-Ville. Il stoppa net devant l'entrée d'une vieille
imprimerie et poussa du bout du groin la porte mal refermée.
Les gentils humains seraient fiers de lui.
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Jack se tenait dans le dos d'Oliver, en sortie-de-bain nouée à la ceinture.
__ Tu diras à Fiddle, s'il insiste, qu'il va plutôt se prendre une mandale.
__ Je croyais que la violence ne résolvait jamais rien protesta l'agresseur.
__ Ca, c'est ce que disent tous ceux qui n'ont pas un fusil de leur côté, répondit Oliver en ouvrant les doigts de l'homme. A présent, je pense qu'il serait avisé de rentrer chez vous. Je vais faire de même.
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- Cette saleté de terrain acheté hors de prix serait d'une "rare valeur archéologique". Par conséquent, il est impossible d'y construire quoi que ce soit tant qu'il n'a pas été exploité par l'université.
- Pas de chance, vraiment.
Oliver se souvenait d'avoir passé une nuit entière, le mois dernier, à y répandre des morceaux d'amphores et autres céphalopodes fossilisés en compagnie de Jack. De quoi remplir une seconde fois les réserves du Louvre.
Il se fit d'ailleurs la réflexion que la majorité des pièces en provenaient réellement.
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Vous qui travaillez, vous avez l'habitude d'être dépouillés. C'est, vous dit-on, le prix à payer pour des hôpitaux qui manquent de moyens, des écoles qui manquent de moyens, une justice qui manque de moyens. Beaucoup, ici, travaillent quarante heures par semaine et renoncent chaque année à leurs rêves. On ne peut continuer d'invisibiliser le problème. Vous n'avez qu'une seule vie et vous la passez à travailler avec pour seul réconfort celui d'avoir réussi à payer vos factures. Jusqu'aux suivantes, le mois prochain. Cela arrive parce que nous avons accepté que des actionnaires dirigent notre vie ; que du jour au lendemain, ils décident de tripler le prix d'un carburant que vous utilisez pour les servir. Cela arrive parce que nous avons accepté que d'un jour à l'autre, un type rachète le brevet d'un médicament orphelin et en multiplie le prix par trois cents. Aujourd'hui, alors que nous sommes pourtant essentiels, beaucoup d'entre nous ont froid à cause d'eux lorsqu'ils rentrent du travail. Beaucoup ont faim. Beaucoup y perdent leur santé.
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Aujourd'hui, la ville était devenue moderne. Entendez par là que ses habitants ne se lavaient pas davantage et n'allaient pas plus longtemps à l'école, mais ils avaient la télé.
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