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Critique de JimmyCz


J'ai beaucoup aimé ce livre mais j'y ai trouvé un sens dont je ne suis pas sur que l'auteur voulut l'y placer. Une interprétation du moins.
Bartleby incarne la personnification de la vacuité existentielle. Il se définit par ce qu'il ne fait pas, ce dont il ne veut pas, ce qu'il n'a pas, ce qu'il préfère ne pas.
Et il est à l'image de l'étude et de son patron c'est le révélateur de cette vacuité, une étude routinière mathématique égale de jour en jour, où les papiers sont reproduits où il n'y a nulle création ni production innovante, dans un monde finalement arrêté ou figé dans les habitudes, sans ressenti autre que les humeurs de chacun. C'est quand Bartleby arrive que les gens se réveillent que la routine s'achève car les personnages réagissent, se rendent compte ressentent enfin par opposition à l'absence de tout ce que représente le personnage éponyme. Cela fait penser à Kafka, à Ionesco aussi un peu et cet existentialisme où finalement l'individu compte sur autrui pour exister est magnifique.

Melville écrit de plus si finement avec une délicatesse telle que l'on est fortement touché par son récit.
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