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Critique de Myriam3


Le livre s'appelle le Bonheur dans l'Echec, mais en réalité, la nouvelle et la plus longue et la plus fascinante est Cocorico.
Ces nouvelles ont été écrites plusieurs années après l'échec de Moby Dick (!) et l'ont sûrement été pour alimenter la marmite de l'écrivain qui, semble-t-il, aurait eu beaucoup de soucis d'argent.
Le narrateur se promène, un matin, dans la campagne environnante. Ses réflexions sur le monde qui l'entoure le montre pessimiste, râleur, anxieux. Comme son auteur, il a des difficultés financières qui l'ennuient plus que tout au monde, et visiblement, il n'a aucune envie de s'en occuper.
En marchant, il entend, soudain, le chant d'un coq, un chant majestueux, puissant, qui contient en lui la vie et la mort en un seul cri. Fasciné, le narrateur part à sa recherche tout en plongeant dans une sorte de délire mystique lié à ce coq qu'il veut à tout prix posséder.

J'ai malheureusement trouvé la deuxième nouvelle relativement insignifiante... trois hommes partent tester une invention qui devrait révolutionner le monde. Ici encore, le récit est empreint de folie, un thème visiblement récurrent chez Herman Melville, dont les personnages semblent ne jamais vouloir lâcher le morceau.



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