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Critique de Thomas_Harnois


Si « Moby Dick » est un ouvrage d'une richesse exceptionnelle et peut à juste titre être considéré comme un des plus grands chefs d'oeuvre du roman d'aventure, les 700 et quelques pages le constituant contiennent néanmoins des passages que le soucis du détail technique ou de la véracité scientifique rendent parfois pénibles à ingérer.

On appréciera cependant la beauté d'une langue puissante véhiculant le symbolisme prononcé de cette tragédie des mers.

L'enseignement principal que j'en tire est que malgré toute sa technologie, son intelligence et sa détermination, l'homme ne peut vaincre les forces éternelles de la Nature Divine symbolisées par un invincible cachalot blanc.

En poursuivant un léviathan divin, Achab pêche par orgueil, défie les dieux et finit par être châtié en même temps que son équipage qu'il a entraîné dans sa folie.

On peut aussi interpréter cette traque obsessionnelle comme la recherche d'un absolu, d'un impossible idéal à atteindre aimantant la vie de l'homme de conviction jusqu'à sa mort.

Mais avec les progrès de la science, la chasse à la baleine a ensuite perdu de son romantisme, car traqués par satellites ou sonars dans des bateaux ultra modernes aux coques d'acier sur lesquelles les chasseurs ne prenaient plus aucun risque, les cétacés n'ont rapidement plus eu aucune chance et se sont ensuite régulièrement fait massacrer.

A moins qu'on se prenne à rêver que d'autres léviathans encore plus monstrueux ne survivent encore, tapis dans les profondeurs sous marines d'un imaginaire encore inaccessible à la science humaine.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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