William Memlouk nous transporte dans l'univers de
Charles Mingus, contrebassiste et compositeur de jazz. Et quel univers !
De la musique inspirée par les luttes. Les luttes à la fois intérieures et extérieures. Des luttes contre lui-même que l'engagement amoureux effraie, mais aussi des luttes essentielles pour la dignité des noirs dans les Etats-Unis des années '50.
Il s'agit ici de souvenirs racontés bien plus tard par un compagnon de route de
Mingus à une journaliste, ce qui permet à l'auteur de ne pas tomber dans la biographie, mais de rester dans le roman avec toute sa force subjective.
Car comme Charlie M. ce roman est plein de sa présence physique, sa sensibilité, ses doutes, ses crises.
Et le lecteur refait le voyage de Tijuana au Mexique. On se laisse emporter.On sent bien là l'unité de l'homme et de l'artiste.
Un très bon livre à lire en réécoutant Tijuana Moods.
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http://animallecteur.canalbl.. Commenter  J’apprécie         50