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Critique de paroles


J'ai toujours eu un faible pour l'histoire des débuts de l'aéropostale. Pourquoi ? Sans doute est-ce le courage, la témérité et peut-être aussi le petit coup de folie qu'il a fallu à ces hommes (et ces femmes, elles étaient quand même quelques-unes) pour défricher le chemin des airs et tracer une route dans le ciel pour transporter le courrier au-delà des océans.

Même si je voue une profonde admiration pour Guillaumet, j'ai eu grand plaisir à me tourner cette fois vers Mermoz et à découvrir sa vie et ses exploits.



Mermoz et se cheveux au vent qui a inspiré Vol de nuit et le Petit Prince à Saint Exupery, autre grand aviateur.

Mermoz qui plus d'une fois à tutoyer les anges tant il a pris de risques, mais toujours la chance était sa copilote et le sortait de bien des épreuves. Pas seulement dame Chance, il y avait aussi son extraordinaire mécanicien, Jean Collenot qui réparait moteur et autres dysfonctionnements avec un élastique et trois bouts de ficelle. Un duo solide qui croyait l'un en l'autre et qui aurait quadriller le ciel dans tous les sens si on les avait laissé faire.



C'est le 8 février 1920 que Mermoz décroche son brevet de pilote, au bout de quelques heures de vol et de quelques crashes spectaculaires dont il sort indemne. Sa première destination, au service de l'armée, est Palmyre au Moyen-Orient. C'est là qu'il fera l'expérience de la dure loi du désert quand il devra poser son avion dans les dunes à cause du feu qui se répand dans l'avion. A son retour en France, il terminera son affectation à Thionville.

En 1923, enfin, il signe un contrat avec Latecoère à Toulouse pour devenir pilote sur des lignes commerciales.

Et comme les autres pilotes, Mermoz va connaître son lot de mésaventures et toujours dame Chance sera présente à côté de lui. Mais son rêve, ce pourquoi il se bat et envoie moult lettres aux constructeurs d'avions, c'est la traversée de l'Atlantique. Et même si Lindbergh en 1927 a réussi cet exploit. Il veut, lui, battre son record...



Quelle passionnante odyssée que celle de cet aviateur hors normes. Hors normes par ses qualités de pilote bien sûr, mais aussi physiques (grand, plus grand que la moyenne, fort, athlétique, inépuisable nageur...) Il avait un appétit aussi immense que sa passion du vol dans laquelle il n'hésitera pas à investir ses propres deniers, un amour incommensurable pour sa mère ! Sans oublier non plus son humanité, son amitié pour les autres pilotes, ses frères...

Cependant mon enthousiasme a été quelque peu adouci par l'écriture, le style de Marc Menant, par son obsession à inverser les mots ou à faire abstraction de certains autres: « Ne dura pas longtemps la lutte contre leurs pulsions... » « Honte son apparition sur le pont des premières... »

Bon je pinaille c'est vrai, car à côté de ça les exploits de tous ces hommes et femmes passionnés, prêts à offrir leur vie, qu'ils soient pilotes, mécaniciens, ingénieurs, chefs d'entreprise... sont extraordinaires et méritent l'hommage que leur décerne ici l'auteur.



Allô Papa Tango Charlie...

Lien : http://mespetitesboites.net
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