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Critique de Singlandes


„Tout bien portant est un malade qui s‘ignore“.
Marc Menant tout comme Jules Romain dans Knock fustige le monde médical et l'accuse d‘être responsable de tous nos maux.
Tout d'abord il déboulonne la statue de Pasteur, pourtant référence intouchable de la rigueur scientifique pour tout français Tout en lui concédant quelques avancées médicales, il l‘accuse d‘avoir mis dans la tête de ses contemporains et des générations qui vont suivre la certitude que pour prévenir des maladies il fallait recevoir des vaccins. Or ces vaccins sont non seulement inutiles, d'après lui, mais néfastes pour la santé.
D‘autre part la fréquentation régulière des médecins et la prise de médicaments génèrent l‘angoisse, qui elle-même engendre d‘autres maladies.
Seule une bonne hygiène de vie nous assure une santé florissante nous dit-il.
Les thèses de Marc Menant sont très hardies dans un monde où la médecine est un univers tentaculaire qui régit nos existences et peut même nous priver de liberté…
Cependant tout en reconnaissant les abus de l‘autorité des médecins, il est difficile de croire complètement que seule une vie saine a augmenté la longévité des êtres humains d‘aujourd‘hui et que
les progrès de la médecine n'y sont pour rien.
D‘autre part l‘esprit pétillant et imaginatif de l‘auteur le pousse à des originalités de syntaxe ( en particulier en mettant l'adjectif en tête de phrase) qui rendent parfois la lecture difficile voire acrobatique et discrédite la rigueur scientifique dont il se réclame.
Néanmoins, je ne regrette pas d'avoir lu ce livre qui nous alerte sur l'emprise du monde médical sur nos contemporains dont je n'avais pas conscience auparavant
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