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EAN : 9782259311601
272 pages
Plon (07/04/2022)
3.08/5   6 notes
Résumé :
Ce livre nous concerne tous ! Profitant de la crise du Covid-19, la médecine foule au pied le plus grand de nos principes républicains : la liberté !
Marc Menant démonte dans ce livre coup de poing les travers de cette médecine en reprenant son histoire et en dénonçant ses impostures !
Quel bouleversement nous vivons ! Antivax ou pro Vax, ce livre nous concerne tous.

La médecine a profité de la crise du Covid-19 pour s'arroger le princip... >Voir plus
Que lire après L'inquiétante histoire des vaccinsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Autant l'avouer tout de suite que je suis plutôt bon public aux chroniques historiques de Marc Menant sur la prétendue chaine d'information du groupe Canal plus... J'étais... quand je regardais encore les chaines de télévision, il y a un peu plus de six mois environ. J'appréciais l'enthousiasme avec lequel il contait les journées particulières de tout un tas de gens qui, d'habitude, peuplent assez tristement les livres d'histoire. Sur ce bouquin, je vais être tout aussi clair et direct : ce n'est pas celui qui lui permettra d'être sélectionné par le jury du prix Nobel de littérature. Loin, loin de là.

L'ouvrage se divise en deux parties. Si la première est effectivement consacrée à l'histoire, ô combien inquiétante, des vaccins, en revanche la seconde apparaît comme un gros fourre-tout où il entasse ses lubies anti-médicales. Lubies est très péjoratif de ma part, j'en ai conscience mais je m'attendais plutôt, par symétrie et en pendant au schéma historique du vaccin, à un développement détaillé de l'histoire de la découverte du fonctionnement du système immunitaire. Ce qui semblait assez évident et logique du point de vue d'un plan raisonnable. Rien de cela, sur le sujet du système immunitaire, dans la première moitié, il faut se contenter d'une simple allusion à l'ignorance qu'en avait Pasteur. Pour le reste : tin-tin, rien ou quasiement, il y aura une nouvelle allusion dans un passage où il est question du microbiote intestinal.

Ceci dit, dans cette seconde partie qui me gène, je partage souvent son point de vue. Je suis bien d'accord avec lui sur le fait que lorsqu'on a un capital santé correct, il faut savoir le préserver et j'en ai profité pour réviser quelques notions de base. Mais la construction du livre est bancale et le titre à moitié trompeur. Sur les dix chapitres qu'il contient, cinq sont consacrés à la médecine en général et plus particulièrement à ses ratages. Sur la fin, entre l'effet placébo, l'hypnose et les miracles, j'ai l'impression de lire un extrait du Matin des Magiciens de Jacques Berger et Louis Pauwels, ce qui n'est pas une référence en matière d'objectivité. Ils y citent un type du nom de Charles Fort qui collectionnait les faits extraordinaires qui s'insèrent exceptionnellement dans le quotidien comme les pluies de grenouilles, et autres bizarries qui rendent le réel "fantastique". La démarche de Marc Menant s'apparente à ce genre de collection. Ce qui ne veut pas dire qu'il a tort surtout quand il présente le médicament comme un poison (et c'est loin d'être stupide, tout médecin digne de ce nom sait que la moindre des molécules actives est dangereuse) mais du point de vue de l'éloquence, le mélange des niveaux de sérieux affaiblit son argumentation. Et au plus on avance dans le bouquin, au plus ça se délite. On s'éloigne de plus en plus du sujet, jusqu'à finir sur l'importance de la joie de vivre et l'accomplissement personnel. La connexion avec l'histoire des vaccins m'échappe complètement.

Alors j'ai beau être un méchant complotiste moi-même qui daigne à peine rencontrer son médecin traitant (de très loin, au téléphone, voir d'un bout à l'autre d'un long couloir, derrière des masques dont un ffp2, le sien, pour un malheureux rhume accompagné de toux que l'hystérie collective a fait rentrer dans la catégorie "maladie mortelle" ("mortelle", certainement, oui mais pour mon job si j'avais fait l'erreur de ne pas la déclarer aux "autorités médicales" officielles) ; qui fuit le médicament comme la peste ; qui n'ose même plus toucher ne serait-ce qu'aux huiles essentielles ; là, je suis désolé de le dire, mais sur les derniers cinquante pour cent du livre, ce faiseur de salmigondis saucissonne les paragraphes pour remplir des pages jusqu'au format minimal qui permettra de le facturer vingt euros en supermarché (et c'est loin de les valoir). Il finit en apothéose avec l'hommage à son papa et les remerciement à son éditrice, le comble kitschissime des erreurs de débutant, j'ai cru rêver. C'est pourtant un journaliste de longue date ; qui a de l'expérience ; qui n'en est pas à son coup d'essai (je ne connais pas du tout le contenu de ses autres "ouvrages" mais au vu des titres, j'ai l'intuition que le bonhomme a recyclé la plupart des idées de ses précédents "récits" - je ne vais pas aller jusqu'à parler d'enquêtes, il ne faut pas exagérer).

Comment peut-on en arriver là sur un sujet si sérieux ? Quand on s'attaque à des figures aussi emblématiques que celles de Pasteur et du vaccin, il faut être soi-même inattaquable. Alors commencer avec une diatribe aussi caustique qu'enflammée et sulfureuse mais étayée et argumentée, pour finir en dentelle d'idées incohérentes et dispersées comme, par exemple, "les collections de mots dans des cahiers de vocabulaires", on nage la brasse coulée dans le ridicule ; on finit par torpiller le projet sensationnel de départ par une accumulation d'un peu n'importe quoi...
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C'est un livre indispensable pour permettre de prendre du recul par rapport au matraquage médiatique mondial sans précédent concernant les vaccins contre le Covid 19. Mais c'est aussi un livre qui se lit avec plaisir, où l'on retrouve la verve du conteur qu'est Marc Menant. Il y aborde, pour commencer, les épidémies et les vaccins. Il dénonce les nombreux mensonges à propos des vaccins, en particulier l'imposture de Pasteur et de son vaccin contre la rage.


On apprend que les épidémies surviennent souvent dans les moments de changement climatique, de famine et de guerre. Et qu'elles se répandent par la malnutrition, le manque d'hygiène et la promiscuité. L'épidémie touche donc ainsi plus les classes populaires que les classes aisées. Existe-t-il un seul noble emporté par la peste de 1347? L'auteur n'en a trouvé aucun. Un autre point important mis en évidence, c'est qu'une épidémie s'arrête un jour, sans qu'on en comprenne très bien le mécanisme. Mais le vaccin n'y est pour rien. Souvent on vaccine après la fin de l'épidémie et on crie victoire, attribuant faussement au vaccin l'arrêt de l'épidémie. Ainsi en est-il de la polio dont la vaccination a été rendue obligatoire en 1964, alors que la maladie avait disparu.


Maladie par maladie, vaccin par vaccin, Marc Menant va enquêter sur les symptômes, l'organisation de la psychose autour de la maladie et le vaccin qui arrive comme le sauveur! Il va aussi compiler les effets secondaires des vaccins, souvent plus importants que les conséquences de la maladie en elle-même. Ainsi en est-il du vaccin contre l'hépatite B. 1300 personnes développent des effets secondaires graves du vaccin, alors que 152 cas aigus de la maladie avaient été recensés en 2004. L'auteur nous fait voyager au coeur de « la folie vaccinale » et se pose la question: « comment encore ranger la médecine parmi les sciences? ».


Puis, l'auteur élargit son étude en considérant les effets indésirables des médicaments, effets qui semblent en constante augmentation au fur et à mesure que de nouveaux médicaments apparaissent. Et leurs conséquences: les retraits de médicaments, très nombreux et toujours trop lents. En 2004 aux USA, il y a eu plus de décès liés aux effets secondaires des médicaments que de morts par maladies cardiaques ou cancers. L'auteur nous emmène alors dans « la folie des traitements ». Il parle des maladies créées ex nihilo par les laboratoires (l'hypertension et l'hypercholestérolémie dans leur définition actuelle, la TDAH…) et des dépistages qui « transforment donc les gens bien portants en malades ». Il conclut qu'une bonne hygiène de vie est primordiale pour rester en bonne santé, et donne d'intéressants conseils en la matière.
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„Tout bien portant est un malade qui s‘ignore“.
Marc Menant tout comme Jules Romain dans Knock fustige le monde médical et l'accuse d‘être responsable de tous nos maux.
Tout d'abord il déboulonne la statue de Pasteur, pourtant référence intouchable de la rigueur scientifique pour tout français Tout en lui concédant quelques avancées médicales, il l‘accuse d‘avoir mis dans la tête de ses contemporains et des générations qui vont suivre la certitude que pour prévenir des maladies il fallait recevoir des vaccins. Or ces vaccins sont non seulement inutiles, d'après lui, mais néfastes pour la santé.
D‘autre part la fréquentation régulière des médecins et la prise de médicaments génèrent l‘angoisse, qui elle-même engendre d‘autres maladies.
Seule une bonne hygiène de vie nous assure une santé florissante nous dit-il.
Les thèses de Marc Menant sont très hardies dans un monde où la médecine est un univers tentaculaire qui régit nos existences et peut même nous priver de liberté…
Cependant tout en reconnaissant les abus de l‘autorité des médecins, il est difficile de croire complètement que seule une vie saine a augmenté la longévité des êtres humains d‘aujourd‘hui et que
les progrès de la médecine n'y sont pour rien.
D‘autre part l‘esprit pétillant et imaginatif de l‘auteur le pousse à des originalités de syntaxe ( en particulier en mettant l'adjectif en tête de phrase) qui rendent parfois la lecture difficile voire acrobatique et discrédite la rigueur scientifique dont il se réclame.
Néanmoins, je ne regrette pas d'avoir lu ce livre qui nous alerte sur l'emprise du monde médical sur nos contemporains dont je n'avais pas conscience auparavant
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j'ai mis 0,5 parce que Babelio n'accepte pas les notes inférieures ou égales à zéro.

Ce livre est une grosse farce. Aucune rigueur scientifique d'un journaliste qui a autant de légitimité que Francis Lalanne pour déblatérer des bêtises sur la médecine. Monsieur dit vouloir "réfuter les travaux de Louis Pasteur et le consensus médical sur l'apport des vaccins à l'humanité", rien que ça !

Si ce livre poubelle a l'objectif de nous montrer qu'on peut vivre des centaines d'années sans vaccin, il nous montre en tout cas qu'on peut vivre 70 ans sans cerveau !

J'ai acheté ce livre par curiosité car j'aimais bien M. Menant à l'époque. Ce livre est aujourd'hui dans ma poubelle à recyclage.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Autre grand fléau resté ancré dans la mémoire collective, la grippe espagnole et ses ravages planétaires à la fin de l’immonde boucherie de 1914-1918. […] Décrit par des milliers de témoignages, l’enfer des tranchées. […] Ah, la joie de ces colonnes de morts vivants quand au printemps 18, arrivèrent tout frais, tout beaux dans des uniformes si rutilants qu’on aurait dit des panoplies de gosses, arrivèrent 7 000 gaillards du Kansas. Aux salves de hourra et aux fraternelles accolades, l’accueil des Ricains porteurs d’espoir… Hélas, pas que l’espoir qu’ils semaient, mais le fatal virus… Les corps amoindris, poumons mités, ne résistèrent pas à l’infection, et la démobilisation répandit le désastre dans les populations guère plus fringantes après quatre ans de privations et de larmes. Le virus, identifié grâce à l’autopsie de cadavres gelés dans le Grand Nord, n’a plus jamais sévi.
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Analysés chaque jour les prélèvements [des eaux usées de cinq sites dont le centre anticancéreux Henri Becquerel]. Bilan : 36 molécules en omniprésence par litre d'eau : [dont] 1g de platine à la sortie des eaux usées du centre anticancéreux. [P. 207]
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En 2004, aux États-Unis, le magazine Life Extension publiait un papier intitulé « Death by Medicine » signé par trois médecins généralistes, Carolyn Dean, Martin Feldman, Debora Rasio, associés à deux docteurs ès sciences, Gary Null et Dorothy Smith. Ils dénonçaient 2,2 millions d’hospitalisations liées aux effets secondaires des médicaments, dont 783 936 se concluaient par un décès. Plus que les morts par maladies cardiaques, 699 687, et celles par cancers, 553 251!
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Assez! Trop crue, la morbide litanie, elle barbouille au noir le crâne le plus enragé à l’optimisme. Prenons garde, le lecteur doit être ménagé. Aux boniments, sa conquête! Je devrais donc patouiller la vérité, l’arrondir, la rendre présentable. Eh bien, tant pis pour le commerce, je préfère que le livre termine broyé au pilon plutôt que de le dénaturer à l’ignoble contrefaçon politicarde!
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Video de Marc Menant (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marc Menant
Le Salon du Livre - 68000 Colmar - Alsace - 22 et 23 novembre 2008 Valérie était sur le stand de la Librairie Forum , à coté de Marc Menant, qui dédicaçait son dernier livre "la médecine nous tue". Ouvrage dans lequel il s'élève contre une médecine moderne qui, à vouloir tellement nous guérir, finit par nous affaiblir jusqu’à la mort. Marc menant continue son combat lors de la conférence qu'il tient au café littéraire…
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