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Critique de Colchik


Dans la catégorie des dingueries littéraires, il faudrait faire une petite place à ce roman d'Eduardo Mendoza. Ne cherchez pas une once de vraisemblance dans le récit du narrateur, il n'y en a pas. Il nous faut suivre le fil sinueux de ses souvenirs remontant à l'époque où, enfermé dans un asile psychiatrique, il se trouve embarqué par deux faux policiers sous le prétexte de retrouver un chien égaré dans les beaux quartiers de Barcelone. En réalité, cette manoeuvre a pour but de l'accuser du meurtre d'une jeune femme, un mannequin débutant, Olga Baxter. Il lui faut donc fuir avant que la police – la vraie – ne lui mette la main dessus, et chercher de l'aide auprès de sa soeur Cándida, misérable prostituée, et de sa colocataire, un travesti se faisant appeler Mlle Westinghouse. À partir de ce point de départ improbable s'enchaînent les aventures picaresques de ce détective malgré lui, confronté à une mystérieuse association d'hommes d'affaires véreux.
La loufoquerie du roman amuse, mais son rythme s'essouffle vite dans les méandres d'une intrigue filandreuse qui ne trouvera sa résolution que trente ans plus tard. Reste la manière tout à fait particulière de Mendoza de renverser la table pour montrer que la lie de la société n'est pas toujours celle que désignent les bien-pensants.
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