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Critique de Ziliz


Ziliz
15 février 2018
A dix-neuf ans, en 1987, Sépha a fui l'Ethiopie en pleine guerre civile. Il vit désormais aux Etats-Unis depuis une quinzaine d'années. Après de courtes études financées par son oncle également émigré, Sépha tient une épicerie dans la banlieue de Washington. Il retrouve régulièrement deux amis africains : Joseph, serveur dans un restaurant, et Kenneth, ingénieur. Ensemble ils boivent de la bière, jouent aux cartes et aux échecs, et testent cyniquement leurs connaissances sur les dictatures africaines.
Une jeune femme blanche, Judith, et sa fille de onze ans Naomi, métisse, viennent s'installer près de chez Sépha. Naomi lui rend souvent visite dans son épicerie, elle est capricieuse, drôle, intelligente. Ensemble, ils lisent à haute voix Les frères Karamazov. Sépha tombe rapidement amoureux de Judith et guette le moindre signe en retour...

La lecture de ce roman a été particulièrement fastidieuse. Peut-être est-ce dû à une pudeur/douleur de l'auteur qui n'évoque vraiment son pays et les atrocités dont il a été témoin qu'en fin d'ouvrage ?
Il y a des passages et des réflexions intéressants, émouvants : les lettres de son oncle aux présidents américains, la perception de l'Amérique comme terre d'accueil, différente pour Kenneth qui n'avait rien en Afrique et pour Sépha dont le père était avocat. La fin tragique du père de Sépha est également bouleversante...
Mais hélas, j'ai surtout rencontré beaucoup trop de longueurs : le quotidien de l'épicier dont le magasin périclite, les descriptions de la ville, les considérations sur l'oncle, les impressions sur le bus, etc.
Je ne suis pas du tout en phase avec ce style d'écriture - lente, faite d'allers-retours...
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