AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Un siècle de vie quotidienne en France : De 1900 à nos jo.. (14)

Quelles danses ?

De 1800 à 1900 : la tendance profonde est à la simplification. Le galop, venu de l'Est, pratiqué sur un rythme rapide à deux temps, est plus simple que l'ancien quadrille. Même chose pour la mazurka, originaire de Pologne et passée dans les salons puis dans le répertoire populaire. La valse est encore plus facile car les pas ne sont que trois. Et si la valse a fait scandale lors de son apparition en France, ce n'est pas à cause de sa simplicité mais parce qu'il n'y a plus quatre, six couples ou plus, comme dans les danses plus anciennes, avec alternance de cavaliers, mais une danse en couple, avec une proximité de l'homme et de la femme jugée parfois inacceptable.

Dans l'entre-deux-guerres : Après la première guère mondiale, les danses ne viennent plus de L'est mais de l'Amérique du Nord, du Sud... ou de France ! Charleston et Claquettes, Tango ou Java (petits pas dandinés qui nécessite bien moins de place que la valse).

Dans les années 1950 : toutes les danses se font en couple (le succès des fameux slows date de cette époque). Même liberté pour le rock'n'roll, qui arrive en maître sur des rythmes endiablés.

Dans les années 1960 : Avec les années 1960 apparaissent des danses qui se pratiquent en solitaire : le jerk, le madison, le twist... Un développement sans doute lié à la liberté plus grande des jeunes gens, qui ne dansent plus nécessairement entre amis, famille ou en couple, mais peuvent se retrouver dans une assemblée où ils ne connaissent personne ou pas grand monde.

Dans les années 1980-1990 : on assiste surtout au développement de ce qu'on appelle péjorativement "disco", danse en solitaire totalement libre.

On peut donc aussi bien se tourner vers la difficulté que continuer à danser simplement, sans applaudissements, juste pour le plaisir !
Commenter  J’apprécie          40
Quelques dates autour de l'arrivée de l'eau courante au robinet :

L'eau potable : saviez-vous que près d'1 français d'aujourd'hui sur 2 est né dans une famille qui n'avait pas encore l'eau courante à la maison au moment de sa naissance ?

1949 : tous les logements ont l'eau courante en ville, mais seulement 1 sur 10 dans les campagnes (1 sur 20 en Bretagne et Vendée).

Années 1950-1960 : l'adduction d'eau en zone rurale est le grand chantier national.

1968 : 9 logement sur 10 en France ont désormais l'eau courante (le reste est terminé vers 1975-1980), mais 1 logement sur 2 n'a toujours ni salle de bain ni wc intérieurs.

1984 : la salle de bain ou les wc intérieurs manquent encore dans 15% des logements. Ce chiffre tombe à 2% en 2000 et ne concerne plus que des maisons anciennes, en zone rurale, habitées par des personnes agées.
Commenter  J’apprécie          30
Faire sa cour dans les années 1950-1960 :
Les jeunes filles poursuivent de plus en plus souvent leurs études en université et se retrouvent dans un univers mixte. Si elles prennent une chambre en ville, des concierges sont là pour surveiller les allées et venues, voire empêcher que des jeunes gens puissent monter les voir. Si elles logent en famille, leurs temps de trajets sont calculés et les heures de retour estimées précisément, afin qu'il n'y ait pas de "vagabondage" possible à la sortie des cours. Les rencontres entre jeunes ne se limitent cependant plus aux voisins et amis connus de la famille. Les parents utilisent souvent les curés de paroisse comme "agents de renseignements".
Si leur enfant semble apprécier une personne d'une autre ville, ils écrivent au prêtre du lieu pour demander des informations sur sa famille. Cette démarche semble alors naturelle dans un monde où les curés connaissent bien tous leurs paroissiens et où les parents ont à cœur de surveiller les fréquentations de leurs enfants.
Commenter  J’apprécie          20
Si les grands parents d'aujourd'hui disent si souvent aux enfants "A ton âge, je jouais avec un rien", c'est parce qu'ils avaient bien peu de choses, mais que l'imagination remplaçait tout. Un bâton, un tas de sable... et des heures de jeux s'annonçaient !
Commenter  J’apprécie          20
Noël en temps de guerre :
En 1939-1945, de nombreux maîtres ont demandé aux enfants d'écrire une lettre à un soldat prisonnier, mais cette initiative s'est moins généralisée qu'en 1914-1918, où des milliers d'écoles ont écrit aux militaires du front.
Pendant la dernière guerre, les enfants ont envoyé un cadeau (un dessin, une photo) au papa prisonnier et les familles se sont privées pour que les petits aient quand même quelques fruits ou bonbons dans leurs galoches.
Dans les pensionnats religieux, les enfants disposaient devant la crèche un petit mouton à leur nom début décembre. Le soir, s'ils avaient été sages, leur petit mouton avançait. S'ils avaient été punis, il reculait. Ceux dont le mouton n'avait pas atteint la crèche à Noël ne recevaient pas la fameuse orange en cadeau. Certains ont soupçonné les bonnes sœurs de s'être montrées plus sévères pendant les années de guerre, faute d'oranges en quantité suffisante à distribuer...
Commenter  J’apprécie          20
L'évolution des choix photographiques :
Avant 1910 : les familles modestes n'immortalisent que les mariages, les bébés sont absents mais les enfants jeunes sont au premier rang des photos de groupe. Seule la bourgeoisie photographie ses bébés, y compris les morts, qui trouvent leur place dans l'album de famille.
Commenter  J’apprécie          20
Les bébés riches avaient une nourrice mais parfois aussi une berceresse, chargée de balancer le berceau pour les faire s'endormir.
Commenter  J’apprécie          20
On disait autrefois aux frères et sœurs que le bébé était né dans un chou, qu'une cigogne l'avait déposé (Alsace), qu'on l'avait acheté à la foire, ou que le médecin l'avait apporté dans sa grande sacoche (Paris, Rouen).
Commenter  J’apprécie          20
Barbes et moustaches : un siècle d'évolution :

A l'entre-deux-guerres : la barbe disparait, mais la moustache se maintient, taillée ou courbée de multiples façons. Très à la mode dans les années 1930 : la petite moustache sous le nez façon "Hitler" se voit bien sûr définitivement bannie à partir de 1939 !
Commenter  J’apprécie          10
L'évolution des effectifs au baccalauréat :
1809 : première promotion de bacheliers. Ils sont 31.
1890 : ils sont 7 000.
1960 : ils sont 32 000.
1970 : ils sont 237 000.
1993 : ils sont 618 000.
Il existe aujourd'hui une centaine de baccalauréats différents et 80 % des élèves obtiennent le diplôme (95% si on ajoute les redoublants et les triplans !).
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (6) Voir plus




    {* *}