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Critique de keisha


Si je dis roman d'apprentissage dans l'Allemagne du 14ème siècle, et plus de 600 pages, déjà plus personne ne reste. Et pourtant... Quel plaisir de se caler dans la prose de Diane Meur, confortablement mise en pages par l'éditrice.

Mardochée doit son prénom étonnant à la suite du voeu d'un de ses ancêtres parti en croisade. Fils cadet d'un nobliau de Souabe, il est destiné à devenir évêque, l'héritage et le titre revenant à son aîné Rodolphe. Las, ledit Rodolphe est enlevé par les Tatars (j'adore ce genre d'événements qui fait bien fonctionner mon imaginaire), Mardochée voit se profiler une vie heureuse y compris amoureuse, mais on ne se débarrasse pas facilement de Rodolphe.

Pris sous son aile par Venetius, moine fort érudit aux opinions assez hérétiques finalement (mais à cacher soigneusement), notre héros souvent bien naïf mais intellectuellement vif et honnête va connaître bien des aventures, se livrer à pas mal de discussions philosophiques, rencontrant des personnages réels, mettant pas mal d'eau dans son vin, liant amitié avec un italien fantasque.

Juré promis, ça se lit avec plaisir! Mardochée écrit le récit de sa vie, non sans humour, mais point une certaine nostalgie, une tristesse résignée, alors qu'à la fin pointent les prémices de la peste prête à déferler sur le continent;
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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