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Critique de Verdorie


Aux thèmes déjà abondants du premier tome, se sont rajoutés d'autres dans ce deuxième volume de la tétralogie des « Chroniques lunaires », un peu au détriment, hélas, de l'aspect science-fictif (moins abordé) et des sujets qui m'avaient tant interpellés dans « Cinder » (la maladie fulgurante « letumose », le racisme et mépris vis-à-vis des cyborgs... e.a.).

Et moi qui m'étais sentie immédiatement attirée par Cinder, j'ai du m'habituer, dans ce livre, à fréquenter une deuxième héroïne au nom de Scarlet. Mais j'ai mis du temps à sympathiser avec celle-là. Je la trouvais impulsive, agressive et surtout naïve.
A défaut de parents, quasiment absents de sa vie, est-ce que sa grand-mère qui l'a élevé, ne lui aurait jamais dit qu'il faut se méfier d'étrangers loubards, a fortiori quand l'inconnu en question, aux yeux turquoises brasillants, dit s'appeler « Loup » ? Même le Chaperon Rouge des frères Grimm (conte dont l'auteure s'est très librement inspiré) était moins imprudente et disposait de plus de jugeote.
Bien sûr, les liens affectifs très forts que Scarlet a tissé avec sa grand-mère expliquent en grande partie l'attitude immature qui la fait se précipiter dans la gueule du loup en espérant que ce dernier n'aura pas déjà mâché son aïeule toute crue.
Or, ce Loup-là (bel animal musclé, criblé de cicatrices troublantes) suscitera une amour vibratoire auprès de la (évidemment super-)belle rouquine... qui m'a laissée assez indifférente, n'étant plus l'ado à qui cette histoire s'adresse.

Heureusement que Cinder (plus mûre et réfléchie à 16 ans que Scarlet avec ses 18 printemps) n'était pas oubliée dans ce récit et j'ai suivi avec bien plus d'intérêt les chapitres concernant ses périples à côté d'un compagnon d'infortune. Ce dernier m'a fait sourire parce que sa facette « tombeur-des-dames » (- mais je ne m'en cache pas ! -) était aussi grosse que l'astronef qu'il avait volé.

Ce n'est qu'à partir du 2e moitié du livre, quand on comprend que les deux jeunes femmes vont (enfin !) se rencontrer et que le dénouement va inévitablement se faire dans la fureur et le sang, que je me suis laissée complètement entraîner (comme une grande ado, oui !) jusqu'à l'apothéose qui augure que dans le troisième tome (« Cress », qui incarnera la délaissée Raiponce), Marissa Meyer saura faire preuve d'autant d'allant et d'originalité.
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