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Critique de Mome35
Deon Meyer nous a fait un immense cadeau. Dans un registre auquel on ne l'attendait pas et pour lequel moi-même je n'aurai pas cru être sensible. Ce roman post-apocalyptique est très nettement une surprise d'une imagination et d'une ingéniosité rares.
Avec des relents du Seigneur des Anneaux, d'Harry Potter ou soyons fous de la Guerre des Etoiles et de Star Wars, il revisite la Guerre du Feu façon Mad Max. Cette merveilleuse Année du Lion est sortie de son cerveau en fusion mais aussi de son coeur et de ses tripes. Ne l'a-t-il pas fécondée pendant 4 années ?
Comme beaucoup de ses afficionados je pense, j'ai été pris au piège de ce père et ce fils, survivants d'un monde dévasté, d'une population disparue au 9/10e, par la puissance d'un virus « la fièvre » et non pas à la suite d'une guerre nucléaire ou d'un puissant tremblement de terre.
Comment dès lors, la vie peut-elle se réorganiser alors que toutes les infrastructures ont disparues ou se corrodent ? Toutes les denrées vitales, tous les carburants s'épuisent ? Comment réagissent les survivants ? Comme des « animaux » pour beaucoup, avec intelligence et humanité pour une minorité comme le père de Nico le narrateur, l'exemple, le modèle parfait. Dans ce monde désormais réglé par la loi de Darwin, ce genre de personnage est rare. L'intelligence, la bonté, l'honnêteté, la simplicité, la tolérance, le calme, la réflexion et bien d'autres vertus, tout ce qui nous différencie de l'instinct animal, n'est pas amalgamé par tout un chacun.
La démocratie est plus difficile à mettre en oeuvre que la dictature, le pouvoir totalitaire des plus forts et ceux également qui se drapent de la religion comme paravent, si un minimum de règles fondamentales comme celle inscrites au frontispice des mairies (liberté, égalité, fraternité) n'est pas installé.
En revenant aux matrices de l'existence, Deon Meyer a écrit un roman qui est une vraie source métaphysique et philosophique. Il touche tous les conflits actuels, tous les abus, qu'ils soient scientifiques, physiques…etc, toutes ces courses au progrès (terme peut-être impropre), à l'armement, aux profits, à l'endoctrinement politique ou surtout religieux.
La fin nous ouvre aussi les yeux sur les folies de certains scientifiques.
Merci à Deon Meyer pour cette leçon de vie. Il a accouché là de son plus beau bébé.
Avec des relents du Seigneur des Anneaux, d'Harry Potter ou soyons fous de la Guerre des Etoiles et de Star Wars, il revisite la Guerre du Feu façon Mad Max. Cette merveilleuse Année du Lion est sortie de son cerveau en fusion mais aussi de son coeur et de ses tripes. Ne l'a-t-il pas fécondée pendant 4 années ?
Comme beaucoup de ses afficionados je pense, j'ai été pris au piège de ce père et ce fils, survivants d'un monde dévasté, d'une population disparue au 9/10e, par la puissance d'un virus « la fièvre » et non pas à la suite d'une guerre nucléaire ou d'un puissant tremblement de terre.
Comment dès lors, la vie peut-elle se réorganiser alors que toutes les infrastructures ont disparues ou se corrodent ? Toutes les denrées vitales, tous les carburants s'épuisent ? Comment réagissent les survivants ? Comme des « animaux » pour beaucoup, avec intelligence et humanité pour une minorité comme le père de Nico le narrateur, l'exemple, le modèle parfait. Dans ce monde désormais réglé par la loi de Darwin, ce genre de personnage est rare. L'intelligence, la bonté, l'honnêteté, la simplicité, la tolérance, le calme, la réflexion et bien d'autres vertus, tout ce qui nous différencie de l'instinct animal, n'est pas amalgamé par tout un chacun.
La démocratie est plus difficile à mettre en oeuvre que la dictature, le pouvoir totalitaire des plus forts et ceux également qui se drapent de la religion comme paravent, si un minimum de règles fondamentales comme celle inscrites au frontispice des mairies (liberté, égalité, fraternité) n'est pas installé.
En revenant aux matrices de l'existence, Deon Meyer a écrit un roman qui est une vraie source métaphysique et philosophique. Il touche tous les conflits actuels, tous les abus, qu'ils soient scientifiques, physiques…etc, toutes ces courses au progrès (terme peut-être impropre), à l'armement, aux profits, à l'endoctrinement politique ou surtout religieux.
La fin nous ouvre aussi les yeux sur les folies de certains scientifiques.
Merci à Deon Meyer pour cette leçon de vie. Il a accouché là de son plus beau bébé.
