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Critique de alberthenri


Avant de lire ce recueil de vingt-et-un textes de Gustav Meyrink, j'avais commencé à lire un roman fantastique anglo-saxon d'un petit maître du genre des années 1980, roman qui fit l'objet d'une adaptation cinématographique, que j'ai vu, mais qui ne m'a d'ailleurs guère marqué.

J'ai abandonné cette lecture à peine arrivé au tiers du livre.
Que m'arrive t'il donc, moi si féru de ce genre de livres d'ordinaire ?
Une certaine lassitude face aux conventions d'un genre bien codifié (je l'ai déjà évoquée dans un autre billet).

Autre explication, mon exigence de plus en plus évidente quant à la qualité de l'écriture, et éventuellement de la traduction, dans le cas d'écrits non francophones.

Je me rends aussi compte que je me sens plus proche d'un auteur européen du début du siècle dernier que d'un américain, question de culture ?

Tout ceci étant dit, quid du" Cabinet des figures de cire et autres nouvelles" de Meyrink ?

L'auteur de "Le golem", fait preuve d'un talent de conteur certain, alternant, le mystère, le fantastique, l'absurde, et montre un sens de l'humour et de la dérision qui ne doit pas surprendre, puisque Meyrink fut le rédacteur en chef d'une revue humoristique.

Nous ne sommes pas pour autant dans la parodie, Meyrink, fait honneur à ses prédécesseurs dans les genres contes cruels et macabres.

Ce livre, qui date de 1976, est un bel exemple de réussite éditoriale, cahier cousu (gage de durabilité !) belle mise en page, et une préface très intéressante du traducteur Arnold Waldstein.
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