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Critique de oblo


En prenant narrativement la suite des Mauvais rêves, La cité aux eaux mouvantes entame définitivement la série en en affirmant les bases et en gardant les mêmes personnages, en particulier Xombul, décidément mégalomane et forcément assoiffé de pouvoir personnel. Mais ce n'est plus au Moyen Age que Valérian - là aussi, rejoint en cours d'aventure par Laureline qui, là encore, fait office d'ange gardien pour l'agent spatio-temporel - doit retrouver celui qui se proclama empereur de Galaxity, mais à New York, en 1986, à un moment écologiquement très sensible puisque les eaux montent dramatiquement depuis une catastrophe nucléaire.
De cette façon, les auteurs abordent des thèmes très contemporains comme l'impact de l'homme sur son environnement, le changement climatique, la perspective des réfugiés climatiques également. L'histoire, elle, se résume à la poursuite d'un infâme prêt à tout pour le pouvoir, et même à changer le passé. Elle est aussi l'occasion d'appréhender l'histoire qui a conduit, lentement, au monde de Galaxity.
Quant au dessin, il garde ses qualités. Cependant, la nature de l'aventure du présent album permet à Jean-Claude Mézières de créer par son imagination une ville engloutie mais aussi des paysages préservés de l'Ouest américain. La ligne reste celle du premier album : dessin léger et couleurs vives, lesquels collent parfaitement avec une histoire bien rythmée.
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