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Critique de TelKines


Ce tome 1 de Valérian… ça ne valait pas rien de le lire ! Vous m'excuserez mais je ne savais pas comment commencer cette critique… Alors un bon jeu de mots nullissime, ça permet toujours de détendre l'atmosphère…

Car de cela on en aura besoin. Valérian (suivi rapidement par Laureline) va débarquer dans le New-York des années 1980. Après l'explosion de bombes H en Arctique, la banquise fond, fond, fond ! le niveau de l'eau ne fait qu'augmenter. Les secousses sismiques sont nombreuses. La Terre ne tourne plus rond ! Enfin si, elle tourne mais plus rien ne va en sa surface !
Ah oui au fait ! Valérian débarque en cette fin de XXè siècle car il est une homme du futur. du XXVIIIè siècle plus exactement ! Et l'Homme a inventé la machine à voyager dans le temps (Woooowooo wooo oooo ooouuups ce n'est pas Dr Who !). Donc, au temps de Valérian, un dangereux méchant, du doux nom de Xombul, voulant dominer le monde, arrive à s'évader des geôles où il était retenu et à retourner dans le passé, juste avant la fin du monde. Chose qui arrive alors que Laureline gagnait aux échecs parties sur parties, ce qui avait le don de doucement irriter notre héros. Ainsi il se retrouve quelque peu sauver par le gong !
Valérian, fortement aidé de Laureline, va faire son devoir d'agent du service spatio-temporel et tout mettre en oeuvre pour arrêter Xombul. Même si cela signifie nager dans les rues de New-York, voir la statue de la Liberté s'effondrer, traverser les Etats-Unis, découvrir le parc de Yellowstone, voir des bisons et des cowboys, assister impuissant aux changements climatiques et aller dans l'espace. Laureline n'est pas en reste dans tout cela, sauvant plus d'une fois son collègue. C'est assez cool de voir qu'elle ne sert pas de James Bond girl. Elle tire, elle tape, elle s'énerve, elle fait tourner en bourrique son partenaire, elle rapetisse aussi (à cause d'un moyen de « torture ») ! Ils sont également aidés par un genre de mafieux rencontré dans Big Apple et par un scientifique (et ses inventions) retenu en otage par Xombul. D'ailleurs ce scientifique est directement inspiré par le personnage joué par Jerry Lewis dans « The Nutty Professor » (« Docteur Jerry et Mister Love »). Et au vu des inventions, cela peut expliquer bien des choses. Donc, de l'action il y en a, sans oublier quelques doses d'humour.
Le scénario tient assez bien la route et même s'il n'y a rien de spécialement innovant (quoiqu'écrit en 1970, parlant de problèmes climatiques), et bien je n'ai pas lâcher prise lors de cette première lecture. Les dessins ne sont peut être pas d'une top qualité mais bon c'est souvent le cas pour les premiers albums de plus ou moins grandes séries (Astérix, SODA, Lucky Luke, et j'en passe.). Les traits ne sont pas encore totalement arrêtés ? Ah oui, c'est sûr ça peut refroidir certains, ces bouilles rondouillardes, ces physionomies quelque peu approximatives et des couleurs pas toujours terribles. Eh ben, il faut savoir faire avec ! Il faut savoir passer outre, et cela ne m'a pas pris tant de temps. Et puis, franchement, quelle superbe couverture !

Alors pour une première rencontre avec ces sauveurs spatio-temporels, c'est plutôt une bonne réussite. Tout n'est pas au top mais dès que j'arriverai à mettre la main sur leurs autres aventures, je me pencherai volontiers dessus !
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