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Critique de BazaR


Tout arrive.

Voilà que je me lance dans Valérian et Laureline. Je ne suis même pas sûr d'en avoir lu un en entier avant. Difficile d'avoir le recul nécessaire pour apprécier ce tome 1. Je suppose qu'il faut le voir comme je vois les premiers tomes de Lucky Luke ou Thorgal. Christin et Mézières commencent quelque chose qui va durer, évoluer, et se bonifier comme un bon vin.

Le dessin n'est pas encore excellent, les personnages ont des faciès assez caricaturaux, presque proches d'Astérix. Et les « monstres » ont une allure de dinosaures-nounours. Cela donne une note supplémentaire d'humour au récit.
L'histoire est plutôt intéressante cela dit. J'avais oublié que Valérian voyageait autant dans le temps que dans l'espace. Et je ne savais pas que Laureline venait du Moyen-âge, première nouvelle ! Cet épisode est celui de leur rencontre. Loin de la femme médiévale soumise, Laureline est déjà indépendante, courageuse et très adaptable. C'est à peine si elle s'étonne des événements mystérieux qui tournent autour de Valérian. Il ne lui vient pas à l'esprit d'imaginer l'oeuvre du diable. C'en est surprenant.

Valérian est donc un agent d'une sorte de Patrouille du Temps à la Poul Anderson qui doit neutraliser un technocrate du premier cercle, Xombul, parti en l'an Mil faire… quelque chose de probablement dangereux. de fait, son infâme objectif est de réveiller par la violence les hommes du XXVIIIe siècle qui passe leur vie dans des rêves virtuels. Mince ! Autant vouloir nous réveiller, nous qui vivons le nez dans nos smartphones. Ce Xombul est un fou à enfermer !
Bon ok, les moyens qu'il utilise sont borderlinie. C'est pas un gentil quoi. Valérian doit donc sauver le XXVIIIe siècle et tous ses rêveurs.

Allez, des instants plaisants de passés, surtout les minutes avant les dodos du soir. Ça fait le job.
Mais je suis pressé de voir comment ce vin se bonifie.
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