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Critique de oblo


Premier album d'une série devenue culte, Les mauvais rêves pose les bases de Valérian mais souffre de plusieurs défauts. En premier lieu, les hésitations scénaristiques (par exemple : Xombul, menace grandissante puis gaguesque avant que de se transformer à nouveau en cataclysme pour l'humanité) induisent une confusion des genres inconfortable pour le lecteur. On observe aussi une mauvaise disposition de plusieurs cases qui rendent la lecture plus ardue, moins intelligible. Toutefois, la certaine naïveté du propos ne doit pas faire oublier les qualités déjà présentes dans cet album.

Tout d'abord le dessin, virevoltant et léger en ce qui concerne les personnages, et déjà imaginatif pour les décors. L'album permet de planter le décor : nous sommes au 28ème siècle, les voyages dans l'espace et dans le temps se font de façon instantanée, ce qui a permis d'effacer la notion de travail du quotidien de l'humanité. Les belles couleurs ne doivent pas effacer que le monde vit sous un totalitarisme onirique dont Valérian est un agent, travaillant sous les ordres de technocrates. le rythme de l'histoire est enlevé et cette dernière est placée sous le signe de l'ambiguïté : une série de science-fiction dont la première aventure se déroule au 11ème siècle interpelle, tout comme la rencontre entre Valérian et Laureline, personnage qui vient contredire l'un des principes des voyages temporels, à savoir qu'il ne faut en aucun cas que le passé ne soit troublé de quelque façon que ce soit.

Ici, Valérian doit retrouver le technocrate responsable des rêves, lequel a déréglé la machine qui s'occupe du sommeil des milliards de Terriens. Pour cela, il plonge dans le 11ème siècle, au milieu des marais puants et des châteaux forts où l'aide de Laureline sera très précieuse.

Au final, si l'album n'est pas indispensable pour lui-même, il l'est pour la suite de la série.
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