Pas besoin d'être un spécialiste de l'Afghanistan sous la dictature islamiste des Talibans pour savoir qu'en ouvrant ce livre, on va être fortement bouleversé, ému, ébranlé.
Avec tout le brio qu'on lui connaît,
Yasmina Khadra dresse le portrait de la ville de Kaboul, ville de décombres, ville mortifère sous l'implacable oppression de l'obscurantisme le plus fanatique. Les femmes sont devenues des ombres, emprisonnées sous le tchadri obligatoire, interdites de toute profession, de toute sortie libre, de toute vie. Répressions, lapidation, sentence de mort ou d'emprisonnement pour le moindre écart, soumission aux injonctions totalitaires des Talibans, voilà le quotidien que ce roman dévoile à travers les vies de ses personnages.
Cette lecture, sans surprise, fut très difficile tant il est insupportable qu'existent de telles situations. Je me suis sentie meurtrie dans mon humanité par les ordres et lois ineptes des Talibans, par la folie fondamentaliste, que dénonce
Yasmina Khadra ici et dans d'autres de ses livres.
Les hirondelles de Kaboul est un grand et magnifique roman, mais très douloureux et bouleversant.
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