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Critique de RChris


Dès l'incipit, le vocabulaire chante "ces rapiettes" et le style nous saisit "dont le preste trottinement zèbre d'un éclair gris les vieux murs ensoleillés".
Claude Michelet sait rendre le pittoresque de la campagne de Corrèze de 1930 à 1968, lorsque les déclarations d'amour se faisaient par lettre et qu'on offrait une montre bracelet en or pour la mention au Bac.

le rythme est soutenu et fait défiler durant 434 pages des naissances, des mariages, des enterrements, des retraites, bref tous ces événements qui scandent des vies simples.
Ce sont le poids des fâcheries et les rancunes familiales qui structurent aussi le récit durant le déclin de la paysannerie. A ce titre, les arbres généalogiques à la fin du livre sont les bienvenus pour ne pas se perdre dans ces histoires de famille.

Ce roman sent bon la fenaison et nous rappelle d'où nous venons.
Il est également un roman d'hommes et de femmes qui vivent des guerres de clochers à la Don Camillo.

La fin est tout en sentimentalité et je n'ai pas boudé mon plaisir.
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