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Critique de madameduberry


L'épouse de Jules Michelet prend la plume pour se remémorer son enfance.La petite Athénaïs, aimée de son père comme une fille peut l'être au 19ème siècle, ne reçoit cependant de lui aucun secours dans la déréliction où elle est jetée par la froideur et l'indifférence de sa mère à son égard. Elle a la vie chevillée au corps, cette toute petite fille. Sûrement parce qu'elle fut d'abord élevée et choyée par la chaleur simple d'une nourrice, à laquelle elle est inexplicablement arrachée un beau jour à un âge très tendre pour trouver une solitude absolue sous le toit familial. Soumise à l'éducation parfois féroce, souvent indifférente, courante à l'époque,elle trouvera son salut dans l'invention d'une image d'elle-même à aimer et à protéger :une poupée de chiffon informe et misérable,qui est sa création secrète et son réconfort.Les lecteurs de "La vie devant soi" penseront immanquablement à Arthur, parapluie fétiche de Momo.Tous les deux survivants d'une déprivation affective, tous les deux sauvés par leur soif d'amour, Athénaïs et Momo,le personnage fictif aussi vrai que son homologue réel , nous font côtoyer les précipices du désespoir où peut se fracasser l'enfance.
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