Premier ouvrage de
Pierre Michon que j'ai lu, ce sera sans doute le seul . D'abord, le fait de parler de "
vies minuscules" et de "petites gens" heurte ma sensibilité républicaine et mon sens de l'égalité. L'auteur ayant voulu sortir ces ancêtres de l'anonymat, mais n'en sachant guère sur eux peine à les rendre bien vivants et à sortir de certains clichés sur les paysans, les grand mères aimantes ou l'artiste torturé... Mais c'est surtout le style, avec ses phrases alambiquées, ses mots compliqués, ses digressions et réflexions qui m'a vraiment rebutée. J'ai vraiment dû m'accrocher, mais je n'ai pris aucun plaisir à ce qui m'a semblé un exercice de style plutôt qu'un roman.
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