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Critique de Bazart


Hier midi, je suis allé faire un tour du coté de Musée Gadagne où l'équipe du Quai du Polar venait nous présenter pendant près d'une heure les grandes lignes de la nouvelle et douzième édition qui aurai lieu du 1er au 3 avril prochain.

Comme l'an passé, afin de marquer le coup d'une manifestation qui va drainer un nombre d'auteurs internationalement reconnus, on va faire d'ici la fin du mois de mars quelques petites chroniques des polars des auteurs qui seront présents à cette occasion.

Parmi ces auteurs, une jeune romancière, Jax Miller, pseudonyme d'une jeune et jolie américaine d'origine- voir pour s'en vérifier les photos sur la couverture et ci dessous- mais installée en Irlande depuis quelques années qui frappe fort avec les infâmes, son premier roman sorti en septembre dernier en France chez Ombres Noirs déjà été traduit dans plus de dix langues..

Un roman qui commence avec une phrase que le lecteur non averti pourra recevoir comme un uppercut : dans la figure « Je m'appelle Freedom Oliver et j'ai tué ma fille c'est surréaliste et je ne sais pas ce qui me fait le plus d'effets, l'effet d'un rêve, sa mort ou son existence, je suis coupable des deux ».

Un livre qui démarre sous les chapeaux de roues et qui continuera ainsi tout du long tant le lecteur, sonné, cherchera son souffle pendant toute la lecture de ces infâmes.
Freedom, c'est une héroïne à la fois violente et fragile à la fois travaille un bar sordide de l'Oregon sous la protection du FBI après la mort de son mari.

Accusée à tort du meurtre de son mari flic, elle a du abandonner ses enfants car elle pensait passer sa vie en prison, avant d'être finalement acquittée. Mais, le jour où elle apprend la disparition de sa fille qui lui a été enlevée dès la naissance de celle ci, elle décide de partir à sa recherche et la voila partie dans une course-poursuite échevelée sur fond de vengeance et de rédemption. qui va voir Freedom se confronter à ces infâmes du roman, cette galerie de personnages marginaux, fanatiques et souvent totalement gratinés et dégénérés.

Portrait d'une Amérique particulièrement violente peuplés d'affreux sales et méchant en tous genre, on peut reprocher à ces infâmes d'aller un peu trop loin sur la corde du sordide et du too much, mais on reconnaitra tout de même la grande efficacité du style et de cette histoire qui ne laissera pas indifférent.

On sent que l'auteur aime la littérature du Sud, et son livre, qui fait penser à la fois à Faulkner et à Gylian Flynn est évidemment brillant, malgré une petite tendance à l'excès que l'auteur gommera peut-être- ou pas- dans son second essai.

Un roman absolument pas infnant, et qui devrait être bientôt adapté au cinéma, ce qu'on peut comprendre à la lecture de ces pétaradants et survoltés infâmes.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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