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Critique de garanemsa


Millot Georges
La Butte 3D
D'abord un grand merci à Babelio pour ce livre.
C'est bien la première fois que je dois me forcer à continuer à lire un livre jusqu'à la fin, eh oui.
L'auteur nous dit : la butte avant, actuellement et après.
Pour ce qui est d'avant à part quelques allusions à Louise Michel et la Commune, pas grand-chose.
L'après pas beaucoup.
Le présent, pas facile pour le lecteur ne connaissant de la butte que les cartes postales avec ce merveilleux bâtiment.
Les alentours non, et la manière dont c'est écrit, je pense que si ‘on ne connait pas, c'est très difficile imaginer ; j'ai dans un livre, que ùême si je ne sais pas, la manière dans l'écriture de l'auteur me permet immédiatement de voir les choses, les rues, les alentours, les personnages, ici pas.
Rue machin, reue truc oui et alors cela ne me dit rien.
De plus j'ai eu beaucoup de mal car ce livre est truffé de mots d'argot me semble-t-il, obligée de relire deux ou trois fois pour comprendre et là j'ai pas encore tout compris, mais bon c'est pas grave mais dommage.
J'aime que mon esprit voit les choses, les sentent, comme dans le quatuor d'Alexandrie où on perçoit même les odeurs des cuisines égyptiennes, les odeurs de la misère dans les bidonvilles, on voit les personnages, leur visage, leur corps etc.
Ici j'ai rien ressenti.
Et j'avoue que les Voilières comme il dit, j'ai du mal.
En somme c'est quoi : il veut écrire, arrive à Paris sans le sou et une jeune fille qui s'occupe des sans abri lui déniche une petite chambre et de fil en aiguille devient sa petite amie.
Alors il se promène et trouve les Voilières. Bizarre pour moi aussi que des lieux entiers soient dédiés à la prostitution des travestis. Avec un chef qui doit absolument occuper un tel banc et un garde au début de la rue et une myriades d'autres prostitués ou ées.
Ici nous avons une rue ou deux mais que tout le monde connait avec de petites vitrines comme on les appelle, et dans chaque fenêtre se trouve une ou deux prostituées ou travestis et le passant choisit en regardant les vitrines dans cette rue.
En plein air, sur des bancs, on connaît pas.
Il y va, il y retourne et s'amourache d'un travesti. Il a du mal pourtant.
Mais il reste superficiel car il ne connait pas les règles, car des règles il y en a et pas mal car en même temps de la prostitution il y a les pickpockets, les truands et j'en passe. Quand il écrit (en italique), c'est joli, sinon on en revient à des phrases de la rue et de l'argot.
Je n'ai rien retiré de ce livre, et les quelques mini rappels de Louise Michel et de la commune, sont minime et non significatif de ce qui a existé, celui qui ne connait pas n'en sais pas plus et se demande de qui et de quoi on parle
Enfin à vous de voir. Mais diable, l'argot, pas simple pour moi. Cela m'a ralenti dans la lecture et m'a pas dégoutée, mais pas emballée de tenter de traduire ou plutôt de comprendre et j'avoue que certains, je ne sais toujours pas ce que cela veut dire.
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