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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un bon livre, qui se lit facilement, de l'action des rebondissements, et des thèmes intéressants: pour lutter pour la liberté, faut il avoir recours à la violence ?, ou la lutte pacifique au travers des livres suffit elle.
Le livre dans ce roman d'anticipation tient donc un rôle important, tous les amoureux de lecture ne peuvent pas y être insensibles.
Dans tous les cas un livre à recommander et à mettre en toutes les mains.
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Ce livre a été une véritable surprise pour moi.
Derrière une couverture pas très attirante et une quatrième de couverture semblant annoncer une énième dystopie, ce cache un roman centré sur la littérature et le pouvoir des livres.

Evidemment, on pense à "Fahrenheit 451" (étonnant d'ailleurs que ce livre ne soit pas cité). Peut-être l'auteur craignait-il une comparaison défavorable.
Pourtant, il n'a pas à rougir : son roman tisse une trame originale (même si un peu démonstrative) sur la puissance des écrits de fiction.
Le jeune Stefan lit et succombe à l'influence de chaque livre qu'il lit. C'est un peu simpliste mais bien vu.

Ce qui fait que c'est un coup de coeur pour moi tient moins à l'intrigue, aux personnages (un petit peu stéréotypés, selon moi), qu'aux références du livre : "Paradise Lost" de Milton est au coeur du récit et c'est pour moi, un des plus beaux poèmes anglais, emblématique de l'usage de la liberté humaine, de l'acquisition de la connaissance mais aussi de la perte de l'innocence. Mills cite aussi "l'Attrape-coeurs", "1984", "Sa majesté des Mouches" mais aussi "Harry Potter"mis à l'index car poussant les enfants à se bercer d'illusions.
Pourtant, tout n'est pas noir ou blanc dans ce monde : les mêmes défenseurs de la liberté d'expression peuvent avoir des limites à ce qui est exprimé (Omar, par exemple).
Le roman montre bien que sous couvert de mieux protéger, on finit pas restreindre et interdire...

Bref, j'ai adoré le thème du livre et la description de cette société dystopique dont beaucoup d'aspects rappellent notre société contemporaine.

A partir de 14 ans
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Une découverte très sympathique, un young adult qui se dévore sans problème et qui pose de vraies questions. Stefan est un adolescent qui se remettra en question tout au long du récit pour acquérir ce que l'état lui a pris en prenant le contrôle : son libre-arbitre.
Ici, il est surtout question de la culture. La restriction et le contrôle de celle-ci au point de réécrire les classiques de la littérature dont on enseignera la nouvelle version à l'école pose la question de la liberté de penser et de s'exprimer.
Stefan va également tenter de résoudre, tout au long du récit ce conflit intérieur avec son père, mais également avec lui-même. l'histoire pose également la question de la responsabilité des actes surtout lorsque l'on devient un jeune adulte comme Stefan.
La dernière que je poserai est : Jusqu'où faut-il aller pour la liberté ?
Bien écrit, une dystopie que j'ai pris plaisir à découvrir.
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J'ai adoré Fahrenheit 451 lorsque j'étais jeune... cette nouvelle dystopie pour adolescents n'est sans doute pas aussi aboutie que l'oeuvre de Bradbury mais elle est à la fois sombre, divertissante et inquiétante... La critique soclale, les références historiques, la psychologie des personnages, notre rapport à la littérature... sont d'une étonnante force. Je l'ai acheté pour mon fils qui l'a dévoré... autant que moi !
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