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Valérie Le Plouhinec (Traducteur)
EAN : 9782350212258
320 pages
Naïve (03/11/2010)
3.63/5   46 notes
Résumé :

Stefan, seize ans, vit avec son père, libraire, dans une Angleterre qui a bien changé : des attentats terroristes ont conduit l'Etat à une politique sécuritaire effrayante. Sous prétexte de protéger les citoyens, le gouvernement les contrôle en permanence, les privant de toutes leurs libertés. Les livres sont les premières victimes de ce climat de terreur : tous les classiques de la littérature sont ré... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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La quatrième de couverture m'a d'abord attirée.

Un livre d'anticipation qui peut éclairer notre présent et notre rapport à la littérature. Voilà un sujet qui promettait d'être intéressant.

Ce roman est un excellent thriller, haletant, qui ne laisse au lecteur aucun répit. Les personnages sont complexes et ambigus, personne n'est tout noir ou tout blanc, comme le personnage d'Omar, très ambivalent qui suscite en nous (et en Stefan) autant d'attrait que de répulsion. C'est aussi un livre qui pose la question du recours ou non à la violence pour contrer l'Etat qui a supprimé toutes les libertés.

Et puis c'est un roman qui incite à lire d'autres romans : 1984 de George Orwell, par exemple, que j'ai maintenant envie de relire. L'attrape-coeurs de Salinger que je n'ai jamais lu et que j'ai follement envie de lire ! Ou encore Sa majesté des mouches de William Golding.

Un livre qui donne envie de lire, n'est-ce pas fabuleux ?

Un peu plus sur mon blog.


Lien : http://krol-franca.over-blog..
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Ce livre a été une véritable surprise pour moi.
Derrière une couverture pas très attirante et une quatrième de couverture semblant annoncer une énième dystopie, ce cache un roman centré sur la littérature et le pouvoir des livres.

Evidemment, on pense à "Fahrenheit 451" (étonnant d'ailleurs que ce livre ne soit pas cité). Peut-être l'auteur craignait-il une comparaison défavorable.
Pourtant, il n'a pas à rougir : son roman tisse une trame originale (même si un peu démonstrative) sur la puissance des écrits de fiction.
Le jeune Stefan lit et succombe à l'influence de chaque livre qu'il lit. C'est un peu simpliste mais bien vu.

Ce qui fait que c'est un coup de coeur pour moi tient moins à l'intrigue, aux personnages (un petit peu stéréotypés, selon moi), qu'aux références du livre : "Paradise Lost" de Milton est au coeur du récit et c'est pour moi, un des plus beaux poèmes anglais, emblématique de l'usage de la liberté humaine, de l'acquisition de la connaissance mais aussi de la perte de l'innocence. Mills cite aussi "l'Attrape-coeurs", "1984", "Sa majesté des Mouches" mais aussi "Harry Potter"mis à l'index car poussant les enfants à se bercer d'illusions.
Pourtant, tout n'est pas noir ou blanc dans ce monde : les mêmes défenseurs de la liberté d'expression peuvent avoir des limites à ce qui est exprimé (Omar, par exemple).
Le roman montre bien que sous couvert de mieux protéger, on finit pas restreindre et interdire...

Bref, j'ai adoré le thème du livre et la description de cette société dystopique dont beaucoup d'aspects rappellent notre société contemporaine.

A partir de 14 ans
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Un bon livre, qui se lit facilement, de l'action des rebondissements, et des thèmes intéressants: pour lutter pour la liberté, faut il avoir recours à la violence ?, ou la lutte pacifique au travers des livres suffit elle.
Le livre dans ce roman d'anticipation tient donc un rôle important, tous les amoureux de lecture ne peuvent pas y être insensibles.
Dans tous les cas un livre à recommander et à mettre en toutes les mains.
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Black-out se lit très facilement ; J'ai englouti la première moitié d'une traite, mais la seconde a été lue par intermittence : Plus d'action, moins intéressant selon moi. Et une fin qui laisse sur sa faim. Un épilogue qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.
Les + :

J'ai énormément apprécié la psychologie des personnages (Ce qui explique peut-être pourquoi j'ai moins apprécié les "scènes d'action") Tout en nuances, les mentalités évoluent, et c'est très agréable à lire.

Et si les personnages les plus attachants étaient finalement les livres ? Car la question est posée : Quelle est l'utilité des livres ? Donnent-ils envie d'agir, ou passe-t-on à autre chose une fois la lecture finie ? Sont-ils dangereux ?

En bref, si ce n'est pas le meilleur livre du genre, il n'en reste pas moins très intéressant, je le conseille vivement.
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Depuis des attentats terroristes, le gouvernement britannique traque les moindres gestes ou paroles suspects. Les livres font l'objet d'une attention toute particulière tandis que la censure prend une place considérable : les classiques sont Récrits et les Censeurs viennent contrôler régulièrement les librairies afin de vérifier qu'elles ne proposent pas à la vente des ouvrages interdits. Stefan croit en son gouvernement, à ses actions et à son bien-fondé. Mais voilà qu'il apprend que son père fait partie des Mots, une organisation terroriste passive, et cache sous leur toit le terroriste le plus recherché...
Sam Mills signe un roman d'aventures aux multiples rebondissements. Ce roman m'a charmé, même s'il traîne en longueur. L'auteur soulève une réflexion sur la liberté d'expression et la censure.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- La question, a précisé Raf, est la suivante : dans un pays qui produit beaucoup de lois - et chaque jour une nouvelle loi est introduite dans notre société, qu'il s'agisse de mille euros d'amende pour n'avoir pas recyclé ou du contrôle d'identité mensuel -, la société devient-elle plus faible ou plus forte ?
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Il pensait que les gens verraient tout d'un oeil nouveau après les avoir lus. Qu'ils se retourneraient contre l'Etat et exigeraient le retour à la liberté dont nous jouissions avant, ici, en Grande-Bretagne. Mais j'ai fini par comprendre que l'Etat n'est pas forcément un régime oppresseur et détaché de tout, qui est là pour nous détruire. L'Etat, malheureusement, reflète la conscience collective.
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Dans les livres, il y a une partie qui ne ment jamais. L'écrivain met son âme dans ses romans. Chaque mot est comme une médaille avec deux faces : d'un côté, le mensonge, la fiction; de l'autre, la vérité, la justesse. On peut mesurer un homme aux histoires qu'il écrit.
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D'après lui, les pendaisons n'étaient pas faites pour les criminels, mais pour le public; elles servaient à canaliser et à évacuer le chagrin, la colère et la haine causés par la perte des êtres aimés dans les attentats.
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J'ai compris alors qu'on ne pouvait pas se fier aux mots, qu'ils pouvaient être aussi dangereux que des bombes et aussi trompeurs que le brouillard. On peut les utiliser comme des pièces : lancez-les une fois et vous tomberez sur pile, lancez-les encore et vous verrez une face.
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