>
Critique de isalef95
Avec les Impliqués, nous plongeons dans une atmosphère inédite pour nous aficionados de littérature policière plus habitués aux ambiances francophones, anglo saxonnes ou depuis peu nordiques.
Malgré une entrée je dois l'avouer laborieuse dans ce (trop?) long roman, il s'avère payant de perséverer; plusieurs lectures gravitent autour de l'enquête policière (menée une fois n'est pas coutume par un procureur), touchant tant à la géopolitique qu'à la psychothérapie, en passant par les méandres du système judiciaire polonais. Les personnages sont bien dépeints, la ville de Varsovie se découvre au fil des déambulations professionnelles ou privées du héros : la ville est grise, les esprits aussi tout comme le costume préféré de Teodore Szacki ! Mais l'auteur (et son traducteur également au passage) sait capter notre attention avec un sujet maitrisé et une narration très agréable, avec des pointes d'humour pince-sans-rire irrésistibles au détour de situations dont la gravité touche à la noirceur.
Je retiendrais l'importance que revêt la relation père-fille dans le déroulement de l'intrigue, le procureur et sa fille, la petite Hela, la victime et sa fille, et enfin le coupable et sa propre fille. Je ne retiendrais pas l'utilisation, pour moi excessive, des bulletins d'informations sensés rythmer la succession des journées d'enquête.
Je n'irais pas jusqu'à guetter fièvreusement les prochaines enquêtes du procureur Szacki mais j'avoue que je pourrais être tentée par un deuxième opus si l'occasion se présente...
(lecture dans le cadre du jury euro-polar 2014 de la Médiathèque Desnos)
Malgré une entrée je dois l'avouer laborieuse dans ce (trop?) long roman, il s'avère payant de perséverer; plusieurs lectures gravitent autour de l'enquête policière (menée une fois n'est pas coutume par un procureur), touchant tant à la géopolitique qu'à la psychothérapie, en passant par les méandres du système judiciaire polonais. Les personnages sont bien dépeints, la ville de Varsovie se découvre au fil des déambulations professionnelles ou privées du héros : la ville est grise, les esprits aussi tout comme le costume préféré de Teodore Szacki ! Mais l'auteur (et son traducteur également au passage) sait capter notre attention avec un sujet maitrisé et une narration très agréable, avec des pointes d'humour pince-sans-rire irrésistibles au détour de situations dont la gravité touche à la noirceur.
Je retiendrais l'importance que revêt la relation père-fille dans le déroulement de l'intrigue, le procureur et sa fille, la petite Hela, la victime et sa fille, et enfin le coupable et sa propre fille. Je ne retiendrais pas l'utilisation, pour moi excessive, des bulletins d'informations sensés rythmer la succession des journées d'enquête.
Je n'irais pas jusqu'à guetter fièvreusement les prochaines enquêtes du procureur Szacki mais j'avoue que je pourrais être tentée par un deuxième opus si l'occasion se présente...
(lecture dans le cadre du jury euro-polar 2014 de la Médiathèque Desnos)
