Citations sur Ne dites pas à mon fils que je joue (126)
Des auteurs estiment que le traitement des joueurs doit se centrer principalement sur le sentiment de toute-puissance, sur l'idéalisation de la destructivité et la difficulté d'établir des frontières entre soi et les autres. Rosenthal et Rugle proposent cinq stratégies pour la clinique thérapeutique : percer le déni du problème ; confronter le sentiment de toute-puissance ; interrompre le cycle des tentatives pour se refaire ; découvrir les raisons du jeu pathologique ; et motiver le joueur à être acteur de son traitement.
La noradrénaline étant considérer comme le médiateur de l'esprit d'entreprise ou, pour employer une formule plus imagée, une sorte de pousse-l'action, la décharge de NA donne l'envie et le plaisir d'agir. En agissant, on décharge une quantité importante de NA et l'émotion provoquée par l'acte de jouer oblige les neurones à fabriquer de la NA qui procure un bien-être tout en maintenant l'excitation nécessaire pour continuer à jouer. Le joueur pathologique se sent déprimé lorsque son activité de NA se situe au-dessous de la normale.
L'avatar, lui, ne s'effondre jamais, il est dans la permanence du lien , il lest loyal.
L'abstinence est, sans doute, une nouvelle machine efficace, certes, dont aucun rouage ne peut enrayer le mécanisme parfait ; mais s'abstenir de jouer n'est peut-être pas loin de jouer à s'abstenir.
Il s'agit alors de débattre de deux expertises, celle du joueur qui est expert sur lui-même, sur sa vie et sur sa thérapie, et celle du thérapeute, expert en thérapie et riche de l'expérience d'autres entreprises thérapeutiques similaires.
Sous l'effet du rouge, le temps est surrévalué et les poids semblent plus lourds? [...] Le rouge fait monter la tension artérielle, accélère le pouls et la fréquence respiratoire, mais ses effets sont parfois suivis d'une réaction inverse qui se manifeste au bout d'un moment.
... Laplace [...] le hasard n'est finalement que le nom que nous donnons à notre ignorance.
Lorsqu'il jure, le joueur est déjà dans le parjure.
C'est en connaissant la loi, en la respectant au pied de la lettre, que le joueur devient son complice, qu'il est protégé par elle. Il n'est pas hors-la-loi comme l'est un psychotique. Il n'est pas empêtré comme le névrosé. Il est la loi. Il l'a phagocytée. Il est à ses côtés. Le joueur s'arrange toujours pour être en équilibre sur le fil des principes et pour manifester sa bonne connaissance de la loi. le désir est la voie par laquelle le joueur refuse son manque interrogeant inlassablement le hasard.
Parler de dépendance ou d'addiction, c'est à chaque fois, faire le bilan d'une aliénation de l'esprit d'entreprise, de la perte de contrôle de soi, d'une énergie d'autodestruction, autrement dit, d'un dérèglement de l'action.