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Critique de LeaTouchBook


Avis de Scarlett (chroniqueuse sur le blog Léa Touch Book) :

Bernard Minier, un vrai plaisir de retrouver cet auteur dont la lecture du premier opus « glacé » m'avait scotché tant du fait de l'intrigue, que de l'intérêt des protagonistes, de l'ambiance, de tout ce qui fait qu'un polar se transforme en très bon policier. Et me revoici impatiente de retrouver et la plume de l'auteur et les personnages que j'ai tant aimé.

L'histoire nous emmène en Norvège dans un froid polaire, un meurtre dans une église, la victime qui travaillait sur une plateforme pétrolière en mer du Nord et voilà une jeune enquêtrice Kirsten sur les traces qu'un tueur laisse derrière lui, qui sont des indices bien spécifiques qui ressemblent à des messages subliminaux. La jeune policière se voit donc « incitée » à prendre contact avec un commissaire de police française Monsieur Martin Servaz himself !

Voilà pour l'intrigue.
On retrouve donc Martin Servaz , le policier cher à notre auteur ; celui-ci après une interpellation musclée et foireuse s'est retrouvé dans le coma et le coeur transpercé d'une balle. Il a donc connu une expérience de mort imminente qui le rend plus sensible, moins abrupte et de ce fait un peu « bizarre » au regard de ces collègues qui peinent à le reconnaître.
On rencontre Kirsten Nigaard , enquêtrice à Oslo , jeune policière à l'apparence assez froide et très contrôlée qui débarque en France pour comprendre le lien entre son enquête (un meurtre dans une église) et le commissaire Servaz.

On côtoie de nouveau l'équipe de Servaz ; Vincent Esperandieu le flic geek ainsi que Samira Cheung la jeune femme policière au visage ingrat et au corps de rêve tous deux collègues mais aussi amis de leur supérieur hiérarchique. On aperçoit aussi Margot sa fille revenue du Canada pour être près de son père.

Il y a aussi le retour de Julian Hirtmann, le tueur suisse d'une redoutable intelligence , d'un sang froid aiguisé et d'une perversité implacable sauf pour un petit garçon du prénom de Gustav qui semble être un élément primordial de cette enquête qui fait voyager le lecteur des plates formes pétrolières de la mer du nord, aux paysages autrichiens de Vienne et de Halstatt tout en revenant vers les Pyrénées et le Toulouse du commissaire.

Le rythme de ce roman de Bernard Minier est cadencé par des chapitres courts et la musique de Malher. L'écriture est efficace et au service du récit et des personnages. On ne s'ennuie pas un seul instant et on est entrainé dans l'aventure et au même titre que Martin Servaz subit le scénario de Hirtmann ; le lecteur est un peu manipulé par l'auteur. On sent en effet, que bien qu'attentifs nous lecteurs avons un train de retard.

Alors merci Monsieur Minier pour ce très bon moment de lecture, merci pour votre maîtrise de l'histoire et des personnages qui nous les font aimer, parfois à contrecoeur (cet amour inconditionnel de Julien Hirtmann pour Gustav le rend plus humain).

Une lecture que je vous recommande sincèrement.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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