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Critique de Zora-la-Rousse


Au sortir d'une période de fléchissement net niveau lecture, totalement indépendante de ma volonté je précise ;) , je me suis retrouvée, enfin et à nouveau, à fureter dans ma conséquente bibliothèque pour dénicher ma prochaine pépite... Franchement, j'avais faim de tout, il m'a donc fallu dégager quelques critères de sélection. Pas d'auteur inconnu, le besoin de lire allait supplanter la patience nécessaire à toute découverte. Non, il me fallait une valeur sûre, un terrain connu. J'avais envie de poursuivre sur un épisode d'une épopée déjà entamée, alors quel meilleur choix que Nuit de Bernard Minier ?
J'ai donc retrouvé avec plaisir un Martin Servaz égal à lui-même : old-fashioned et décalé, toujours prêt à se mettre dans des situations impossibles et inextricables et dont il se sort, encore et toujours, comme par miracle. Et le divin aura fort à faire pour lui sauver la mise sur cet opus...
C'est aussi le livre des « retrouvailles » avec Julian Hirtmann, le tueur en série suisse, en résumé : l'affrontement tant attendu par les lecteurs de la série. Et ce dernier se trouve être plus maléfique et manipulateur que jamais, contribuant ainsi à allier de plus en plus de personnes contre lui, telle l'inspectrice norvégienne Kirsten Nigaard…

Un roman qui débute par une nuit de tempête en mer du Nord pour trouver fin dans l'aube glaciale autrichienne… Et entre, Toulouse bien sûr, et de l'action, du rythme, du suspense, sauf…

Sauf que la magie opère moins bien. Bernard Minier, dont j'avais apprécié l'écriture élégante et ciselée, me paraît ici perdre en cohérence et structure. Les références musicales ou littéraires tombent comme un cheveu sur la soupe, alors qu'elles s'intégraient si finement dans les intrigues précédentes. Des brins d'histoires éculées, des mystères qui n'en sont plus, bref : on voit venir gros comme une maison les « révélations » sur le passé et le futur proche de notre commandant de police…
De même, Hirtmann m'a paru surfait, Bernard Minier tombant comme dans une surenchère de démonstration de cruauté quelque peu inutile sur le personnage. Enfin, l'apparition et la présence de nouveaux personnages ont totalement éclipsé des anciens tels que Vincent Espérandieu et Samira Cheung, et ces derniers m'ont manqués...

Bref.
Un roman de transition je pense. J'espère…
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