>
Critique de TelKines
Mouais… Tout de suite ça met dans l'ambiance ce premier mot, non ? C'est voulu.
Le scénario est agréable : des ados qui suivent les aventures de leur personnage de comics préféré, Héros, vont se retrouver à véritablement les vivre. On se retrouve dans les domaines de l'horreur (l'inspiration du monde de Lovecraft est explicitement mise en avant) avec un mélange de cultistes qui désirent l'arrivée du Grand Ancien (une bestiole gigantesque et tentaculaire, genre destructeur du monde) et de mecs « biens » qui cherchent des élus pouvant combattre ces illuminés. Voilà un ménage qu'il est bon ! Mais, ça grince à quelques endroits.
Le récit est en partie gâcher par certains paragraphes de lubricité adolescentes. Ça veut coller à la réalité de la vie d'ados mais ça fait plus sortir de l'histoire qu'autre chose : après, c'est peut-être cela qui attire à la lecture ces ados (voir certains articles sur le net pour comprendre cette remarque). Il reste, cependant, que les premiers émois amoureux (pour un ado vouloir sortir/flirter avec une jeune fille mais ne sachant comment s'y prendre, ou la présence de triangles amoureux) restent classique mais d'une certaine justesse. Car les personnages, principaux et secondaires, sont attachants sans être trop caricaturaux. Pourtant l'utilisation de certains termes d'argot déjà démodés sonne mal. Je ne savais pas que le terme « boloss » était encore d'utilisation courante ou à la mode en 2018 ?! (Oui j'aime toujours m'accrocher à certains petits détails !) de plus, les méchants de l'histoire arrivent un peu comme un cheveu dans la soupe et sont, pour le coup, assez caricaturaux, ou pas assez détaillés.
L'histoire traite aussi de changements sur le plan physique et force des personnages principaux (apparition de pouvoir, acceptation et découverte de soi, etc.) et est bien amenée. de plus, le côté paranormal/horreur/superpouvoirs est bien fichu pour la classe d'âge visée (quoique parfois graphique mais bon, ce n'est rien comparé à d'autres choses). J'ai même été bien happé par la progression de la tension. Tension qui est vite redescendue par une résolution plutôt moyenne de l'attaque du monstre. Tout ça pour attirer le lecteur dans le deuxième tome.
C'est bon à lire mais pas non plus marquant. C'est vite lu, vite oublié. Cela reste un roman ado mais pas pour tous. Comprendre qu'il faut avoir le coeur bien accroché car quelques scènes sont (un peu) sanguinolentes, les diverses façons de mourir peuvent être assez graphiques, et d'autres situations peuvent être dérangeantes.
Le scénario est agréable : des ados qui suivent les aventures de leur personnage de comics préféré, Héros, vont se retrouver à véritablement les vivre. On se retrouve dans les domaines de l'horreur (l'inspiration du monde de Lovecraft est explicitement mise en avant) avec un mélange de cultistes qui désirent l'arrivée du Grand Ancien (une bestiole gigantesque et tentaculaire, genre destructeur du monde) et de mecs « biens » qui cherchent des élus pouvant combattre ces illuminés. Voilà un ménage qu'il est bon ! Mais, ça grince à quelques endroits.
Le récit est en partie gâcher par certains paragraphes de lubricité adolescentes. Ça veut coller à la réalité de la vie d'ados mais ça fait plus sortir de l'histoire qu'autre chose : après, c'est peut-être cela qui attire à la lecture ces ados (voir certains articles sur le net pour comprendre cette remarque). Il reste, cependant, que les premiers émois amoureux (pour un ado vouloir sortir/flirter avec une jeune fille mais ne sachant comment s'y prendre, ou la présence de triangles amoureux) restent classique mais d'une certaine justesse. Car les personnages, principaux et secondaires, sont attachants sans être trop caricaturaux. Pourtant l'utilisation de certains termes d'argot déjà démodés sonne mal. Je ne savais pas que le terme « boloss » était encore d'utilisation courante ou à la mode en 2018 ?! (Oui j'aime toujours m'accrocher à certains petits détails !) de plus, les méchants de l'histoire arrivent un peu comme un cheveu dans la soupe et sont, pour le coup, assez caricaturaux, ou pas assez détaillés.
L'histoire traite aussi de changements sur le plan physique et force des personnages principaux (apparition de pouvoir, acceptation et découverte de soi, etc.) et est bien amenée. de plus, le côté paranormal/horreur/superpouvoirs est bien fichu pour la classe d'âge visée (quoique parfois graphique mais bon, ce n'est rien comparé à d'autres choses). J'ai même été bien happé par la progression de la tension. Tension qui est vite redescendue par une résolution plutôt moyenne de l'attaque du monstre. Tout ça pour attirer le lecteur dans le deuxième tome.
C'est bon à lire mais pas non plus marquant. C'est vite lu, vite oublié. Cela reste un roman ado mais pas pour tous. Comprendre qu'il faut avoir le coeur bien accroché car quelques scènes sont (un peu) sanguinolentes, les diverses façons de mourir peuvent être assez graphiques, et d'autres situations peuvent être dérangeantes.
