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Critique de Gaphanie


Le Pavillon d'Or, c'est la confession de son incendiaire racontée à la première personne par Yukio Mishima qui se glisse ainsi dans la peau de Mizoguchi, 12 ans au début du roman.

Mizoguchi est laid, et bègue. Il vit chez son oncle et son père est prêtre bouddhiste. Alors qu'il sent sa fin arriver, celui-ci emmène son fils au Pavillon d'Or rencontrer le bonze Dosen, avec qui il a été ami étant jeune, et lui fait promettre de s'occuper du jeune garçon quand il sera mort.

Ce qui ne tarde pas à arriver, et ainsi le jeune garçon devient novice au Pavillon d'Or comme convenu.

En plus d'être bègue et laid, Mizoguchi a deux autres particularités : il est persuadé que personne ne pourra jamais le comprendre et il est obsédé par l'idée de la Beauté, toute entière cristallisée à ses yeux dans le Pavillon d'Or.

Ses études vont se dérouler sous l'influence de Tsurukawa, puis après sa mort, sous celle particulièrement néfaste du pervers et cynique Kashiwagi. Sans compter que sa lâcheté va lui attirer l'hostilité de Dosen et que l'ambition déplacée de sa mère va aussi l'entraîner à sa perte.

Je me suis beaucoup ennuyée avec ce Pavillon d'Or, plus rempli par les atermoiements, larmoiements et raisonnements philosophiques du narrateur que par l'action.

Reste que c'est un roman très bien écrit et intéressant dans la mesure où il nous donne l'occasion de nous mettre dans la peau d'un criminel. Pour qui au final on ressentira plus de pitié que de colère.
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