AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de iris29


La première partie d'Autant en emporte le vent était centrée sur Scarlett, les ravages de la guerre, les changements survenus et son combat pour garder Tara ( la propriété familiale ).
La deuxième partie sera centrée toujours sur Scarlett , mais davantage sur sa vie "amoureuse", sur sa vie professionnelle. En cela, ce tome est un peu moins historique et davantage personnel. et c'est ce qui a fait que je suis un peu moins enthousiaste, car, qu'est-ce que Scarlett est agaçante !
Certes, elle a été courageuse et fonçeuse, et pragmatique et tournée vers le futur. Là où ses congénéres, ex-nantis, pleurent ce qu'ils ont perdu. Scarlett a de la volonté, ne se laisse pas abattre, porte sa famille à bout de bras, n'hésite pas à se sacrifier (mais est-ce que Rhett est un sacrifice ? ;-) et à donner de sa personne. Mais elle est aussi sacrément insensible, égoiste , n'hésite pas à trahir son entourage, à mal se comporter avec ses employés. Scarlett , c'est vraiment un sacré personnage...

Si la première partie était flamboyante, poignante, limite au niveau racisme, cette deuxième partie reste moderne dans ce portrait de femme, féministe, mais elle est aussi très triste...
Quel gâchis ! Quel gâchis de vies... Entre les fiancées dont le promis n'est jamais rentré de la guerre, les veuves, les "estropiés", les femmes qui ont perdu un enfant, et puis Scarlett qui ne sait pas qu'elle a un coeur et qui le découvrira très tard. Quel gâchis que ces enfants, dont on s'occupe à peine, ou cette éducation donnée, qui est du grand n'importe quoi. Quel gâchis cette absence de vie sexuelle imposée pour ne pas faire de bébé, et du coup les prostituées fréquentées... Quel gâchis ce personnage qui ne voit qu'à travers l'argent, cet homme qui n'est pas capable d'en gagner, cette femme qui aimerait avoir des bébés mais qui ne peut pas. Quel gâchis que ces amoureux qui ne peuvent être ensemble. Quel gâchis que toutes ces vies perdues.

Un roman fleuve, de part le nombre de pages, qui m'aura fait passer par toutes les émotions. ( Sortez vos mouchoirs sur la fin..) .
Une sacrée bonne histoire : plus de dix millions d'exemplaires vendus dans le monde, ♫ et moi, et moi, et moi♫, qui l'ai découvert fort tard... Je ne regrette rien, grace à cela, j'ai saisi bien plus de choses que si j'avais été adolescente ou jeune adulte. C'est plein de nuances, riche de mille et une vies croisées, et surtout : il donne une idée si réaliste , de ce qu'était la vie dans les années 1860 à Atlanta, ( vue du côté Blancs, évidemment ) .

Vraiment une histoire formidable...
Et puis, Rhett Butler ... (♫ Evidemment♫)
Commenter  J’apprécie          550



Ont apprécié cette critique (55)voir plus




{* *}