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Autant en emporte le vent (Gallm... tome 2 sur 2

Margaret Mitchell (Autre)Josette Chicheportiche (Traducteur)
EAN : 9782351787465
720 pages
Gallmeister (11/06/2020)
4.57/5   125 notes
Résumé :
1866. De retour à Tara, ravagée par la guerre, Scarlett O'Hara n'a que peu de moyens pour subvenir aux besoins de ses proches, y compris Ashley dont elle reste secrètement amoureuse. Acculée, elle retourne à Atlanta où elle recroise Rhett Butler, toujours persuadé qu'ils sont faits l'un pour l'autre. La laissera-t-il lui échapper cette fois ? Comment regarder vers l'avant quand la vie n'est que décombres ? Et que peut la morale d'autrefois face à l'argent d'aujourd'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Scarlett O'Hara et Rhett Butler, le couple mythique par excellence. Mais je ne vous parlerai pas de leur histoire d'amour, elle est connue de tous je pense ;) . En apprenant la publication d'une nouvelle traduction chez Gallmeister, j'ai décidé de relire ce monument de la littérature américaine. Et ce fut une très bonne idée !

Dérangeant, agaçant et captivant à la fois. Autant en emporte le vent est un livre écrit par une sudiste sur le Sud de la guerre de Sécession, à lire comme un témoignage historique en ce qui concerne le contexte. Il est vrai que ce n'est pas toujours confortable d'être dans la tête d'une sudiste ! L'auteure ne prend aucun recul et sa plume n'est franchement pas très empathique (Elle a écrit le roman entre 1926 et 1936, pour mémoire Rosa Parks refusa de céder son siège en 1955 soit 6 ans après la mort de l'auteure).

Mais Autant en emporte le vent est avant tout l'histoire de Scarlett. Une héroïne qu'on aime détester parfois. C'est une petite créature insupportable et trop gâtée que l'on découvre au début du roman. Même si les épreuves endurées pendant la guerre la font grandir, je ne peux m'empêcher de souligner qu'elle ne fait preuve de courage que pour des raisons très égoïstes. Sans oublier qu'elle ne semble pas toujours très futée… Vous l'avez compris, je termine le premier tome agacée par la demoiselle, mais surtout complètement captivée par l'aspect historique du roman. Énervante ou pas, la lecture est passionnante.

Le second tome est un véritable coup de coeur pour moi . Il se lit plus facilement, il y a plus d'action, de rythme et j'ai adoré détester Scarlett . Elle est tellement centrée sur elle-même qu'elle ne comprend pas réellement les personnes autour d'elle, les hommes bien sûr, mais aussi la pauvre Melly. Joli personnage cette Mélanie Wilkes. Elle est attachante, incapable de voir le mal, droite et forte, aimante … une amie en or.

Attention, il serait réducteur de ne considérer Scarlett qu'à l'aune de son égoïsme. Sa personnalité est complexe et c'est sans conteste une héroïne inoubliable que Margaret Mitchell a créée avec un talent remarquable. de ces héroïnes qui au fil du temps deviennent des mythes, des références.

Autant en emporte le vent est un roman dense, généreux en descriptions. Les personnages sont particulièrement bien campés et le contexte historique riche en information. À noter que cette nouvelle traduction est une réussite, le texte est fluide, les dialogues plus accessibles.

Si j'ai trouvé Scarlett de plus en plus horripilante voire odieuse, j'étais terriblement triste en refermant le livre. Sans doute de la tristesse pour tout ce gâchis mais aussi celle de quitter les personnages, agaçants ou non…

PS : Chronique postée ici mais elle vaut pour les 2 tomes.
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Puisant dans son sang d'immigré irlandais, dans son sens pratique, son caractère têtu et son manque d'empathie, Scarlett a survécu à la guerre et aux épreuves auxquelles sa vie de belle du comté ne l'avait pas préparée. Dans une Géorgie vaincue, elle compte plus que jamais sur elle-même pour atteindre ce qu'elle croit être la sécurité, cherchant sa place dans une société en mutation, avec les règles sudistes dans laquelle sa nature étouffe et l'argent qu'on peut se faire en temps de crise lorsqu'on peut remettre à demain ses scrupules ... et ne voyant pas l'amour qui est là. Rhett Butler, tout aussi orgueilleux, n'aidera pas beaucoup non plus...
Autant en emporte le vent n'est pas un roman sur l'esclavage, c'est un roman féministe, sentimental et passionné, aux temps d'une guerre qui opposa des visions de société (les grands propriétaires du sud, basée sur l'esclavage, comme une sorte de noblesse américaine - et les yankees capitalistes qui ne donnèrent pas forcément la liberté au peuple noir par bonté d'âme...) : un roman avec des personnages, pour moi, inoubliables.
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Autant en emporte le vent est un des plus grand chef d'oeuvre cinématographique tiré du roman de Margaret Mitchell. Cette année j'ai enfin pris le temps de lire ces deux volumes édités chez Gallmeister. J'avais craqué sur la beauté des couvertures et il faut avouer que c'est un de mes films favoris. Ma mère avait une ancienne traduction en trois volumes et m'a toujours dit avoir abandonné donc autant vous dire que je n'avais pas envie de me lancer dans cette aventure. La nouvelle traduction de Gallmeister et les échos que j'ai eu m'ont motivé à les lire.

Dans ce roman, paru en 1936, nous suivons Scarlett O'Hara, une jeune femme déterminée, durant ses aventures pendant la guerre de Sécession. Elle va se battre au fil des années pour garder son domaine familial, Tara, à flot. Elle est prête à tout pour ne plus connaître la pauvreté dans laquelle la guerre l'a plongée. le caractère déterminé de Scarlett se voit aussi en amour. Elle va passer sa vie à aimer Ashley Wilkes alors que Rhett est fou d'elle. Les amours romantiques et impossibles rythment le roman. Ce dernier est à remettre dans son contexte car il pourrait choquer par ses propos.

L'histoire débute en 1861. A cette époque les champs de coton sont cultivés par des esclaves noirs. Les termes "nègre", "noir", apparaissent très souvent. Il y a quelques années il y a eu une polémique qui a entrainé le retrait du film de nombreuses plateformes de streaming car il était jugé raciste. Il faut le lire avec un certain recul et bien le recontextualiser. Si vous le lisez avec les yeux, les moeurs, les jugements du XXIème siècle vous ne verrez sûrement pas la beauté de l'histoire.

Scarlett est décrite comme capricieuse, immature et idiote mais je ne suis pas totalement de cet avis. Au début du roman elle a seize ans donc oui elle est telle qu'on peut imaginer une jeune fille de cet âge là, avec de l'argent et en quête d'un mari. Mais Scarlett n'est pas uniquement cette coquille vide. Depuis son enfance elle est complètement amoureuse d'Ashley Wilkes et jusqu'au bout elle est prête à tout pour lui, même s'il en épouse une autre. Son coeur est complètement brisé et elle se venge en épousant le frère de la femme d'Ashley. Je suis assez proche de Scarlett sur ce point. Un jour ma mère m'a dit : on ne se met pas avec quelqu'un par dépit. Elle est tellement dévalorisée dans le film. Les épreuves qu'elle endure font d'elle une personne courageuse et qui sait ce qu'elle veut. Elle est un modèle d'émancipation féminine dans un monde où les femmes doivent juste se contenter de faire une bonne épouse et être féconde, tout en cachant sa grossesse car c'était honteux de se montrer dans cet état.

Rhett Butler est l'homme que je voudrais dans ma vie. J'ai toujours eu un penchant pour les mauvais garçons. Il est filou, vaurien, un paria de la société car il aurait, selon les rumeurs, volé la vertu d'une jeune femme et refusé de l'épouser. Je vous laisse découvrir la vérité de cette histoire dans le roman. C'est un homme franc et le seul à connaitre et à cerner Scarlett. C'est le seul qui la voit telle qu'elle est et qui ne la traite pas comme une faible femme. Derrière ses airs nonchalants se cache un amoureux transi. Tout au long du roman sa relation avec Scarlett ressemble à un tango : deux pas en avant, deux pas en arrière. Rhett n'est pas un homme qui se marie selon ses dires mais pour Scarlett il est prêt à se faire mettre la corde au cou. Malheureusement elle comprendra trop tard que c'est de lui qu'elle est amoureuse et pas d'Ashley.

Ashley, parlons-en... Tout au long de ma lecture j'avais envie de lui donner une gifle pour le booster. Il passe son temps à rêver, à idéaliser et à se plaindre. le point positif c'est qu'il forme un couple parfait avec Mélanie. Elle est beaucoup trop gentille, trop naïve, trop douce pour moi.

J'ai adoré ma lecture mais je ne vous cache pas que je l'ai trouvé très longue. Contrairement à ce que nous fait croire le film, Autant en emporte le vent n'est pas qu'une histoire d'amour. C'est un véritable roman sur L Histoire américaine. L'autrice nous détaille la guerre de Sécession, la libération des esclaves et même la création du Ku Klux Klan. Scarlett nous permet d'être au premier rang pour vivre tous ces changements.

Si vous avez vu et aimé le film lancez vous dans l'aventure littéraire car ça vaut vraiment le coup et ça éclairera certaines scènes du film.
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2eme partie d'Autant en emporte le vent, à Atlanta devenue une ville soumise aux Yankees, Scarlett tente par tous les moyens de sortir de la misère dans laquelle la guerre l'a plongée elle et sa famille. Aucune entorse aux règles de la bonne société ne l'effraie, rien ni personne ne trouve grâce à ses yeux et avec son égoïsme et sa dureté qui l'aveugle, elle poursuit le but qu'elle s'est fixé sans dévier.
Elle perd en chemin tout ce qui lui est inutile: place dans la bonne société, considération, amitié, soutien... mais finira par le regretter quand le malheur la rattrapera. Et dans ce tome, ils seront nombreux.
L'histoire de Scarlett et Rhett est faite de rendez-vous manqués par orgueil et volonté de dominer l'autre. Et lorsque Scarlett comprend enfin, elle ne peut effacer tous ses torts.
J'ai détesté le personnage de Scarlett, elle ne montre aucune compassion, aucune empathie pour les autres, que du mépris. Les autres ne sont pour elle qu'un moyen de parvenir à son but ou un obstacle. Et quand la roue commence à tourner, le remord ne vient pas, sa conscience ne se manifeste pas. La plupart du temps elle ne comprend pas quel est le problème. Écervelée, elle réagit sans réfléchir et accumule les ennuis au lieu de les résoudre. Lâche, elle rejette les responsabilités sur les autres.
Rhett Butler est un personnage très différent. Tout aussi amoral, manipulateur et dénué de scrupules que Scarlett, il en diffère pourtant énormément par plusieurs aspects. L'intelligence d'abord, il y a toujours un but dans ses actions et il assume parfaitement les conséquences de celles-ci. Il sait également reconnaître ses torts et modifier en conséquence sa ligne de conduite. Malgré une réputation de voyou c'est un homme intègre dans ses convictions qui n'a pas peur de les revendiquer. C'est aussi avec Mélanie, le seul personnage qui aime sincèrement et inconditionnellement.
Mélanie est également un personnage que j'ai beaucoup aimé même si elle est beaucoup trop parfaite, bonne, naïve, altruiste à l'extrême... s'en est parfois agaçant. Ashley quant à lui m'a paru assez insipide, incapable de trancher, de prendre une décision, il se laissera mener par les femmes.
L'histoire ne se termine pas bien, mais une note d'espoir reste malgré tout possible. Scarlett arrivera-t-elle a faire changer d'avis le capitaine ?
Au-delà des personnages, le contexte historique est extrêmement intéressant, non seulement les conséquences de la guerre de Sécession pour la Géorgie mais aussi la vision des esclaves par les ex-propriétaires et l'exploitation politique de ceux-ci par les yankees.
Une fresque historique impressionnante...
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La guerre en Géorgie a pris fin. Un monde d'après-guerre s'ouvre à nous. Dans cette deuxième partie d'Autant en Emporte le Vent, on se retrouve au beau milieu d'intrigues politiques remettant en cause l'esclavagisme, de l'effondrement des us et des coutumes d'avant guerre, et de la place de la femme dans la société d'antan.

La faim, la terreur et le manque d'argent pèse sur Tara, et sur les épaules de Scarlett qui a décidé de porter le poids de chaque tourment. Les impôts ont augmenté et Scarlett n'a pas d'autre choix que de se démener pour aller trouver l'argent manquant afin de ne pas se voir déposséder de la dernière chose qu'elle possède. À nouveau, nous sommes face à la force de caractère de notre héroïne qui n'hésite pas à utiliser de mensonges et de fourberies afin de s'en sortir et de nourrir les siens. Elle n'hésite pas à faire preuve de sacrifice et d'égoïsme - deux choses complètement contradictoires qui composent pourtant Scarlett - afin d'obtenir cet argent qui fait cruellement défaut aux O'Hara.

Les longueurs descriptives et explicatives peuvent apparaître comme fastidieuses à lire, mais Margaret Mitchell a le mérite de nous plonger aussi bien dans le décor de son oeuvre que dans une époque avec des faits historiques réels (la reconstruction d'Atlanta, la naissance du Ku Klux Klan, etc.). La vie de ces personnages n'est pas un long fleuve tranquille. Loin de là. Scarlett tente tant bien que mal de trouver du bonheur là où il y en a. Elle est persuadée que seul l'argent pourra la rendre heureuse - en dehors d'Ashley Wilkes pour qui elle nourrit toujours cette passion adolescente secrète. Cependant, les épreuves de la vie vont lui faire apprendre une des plus grandes leçons à laquelle nous sommes tous amené à être confrontés : ce n'est que lorsqu'on perd quelque chose qu'on se rend compte de l'importance de celle-ci.

Heureusement, Scarlett peut compter sur l'appui de Rhett Butler qui se montrera être un soutien indéfectible dans cette toute nouvelle société où les bonnes gens poseront un oeil critique sur elle. Entre eux, c'est toujours aussi puissant d'alchimie. Ils sont pareils, même si Scarlett continue de se voiler la face sur leurs similitudes. Mais aussi sur la candide Mélanie à la bonté sans égal qui l'aime d'un amour sincère et qui est ainsi prête à faire front à toute la société d'Atlanta afin de défendre Scarlett et ses actions qu'elle juge bienveillante et dans l'intérêt des autres. Ils seront ses alliés les plus précieux, des épées et boucliers, mais elle ne saura le voir qu'au pire moment de son existence... Ashley quant à lui apparaît comme un homme de l'ancien temps qui n'est pas fait pour vivre dans ce tout nouveau monde. Il semble dépressif, maussade. Il n'a aucune joie de vie. Il se laisse tout simplement porter, allant là où le vent le mène sans forcément chercher à lutter contre ceux avec qui il ne partage pas le même avis. Il essaie de se fondre dans le moule, mais avec difficultés. C'est un fardeau que Scarlett porte aveuglément, encore sous l'emprise de cette image qu'elle s'était faite de lui lorsqu'elle n'était qu'une toute jeune fille.

Le roman est très loin de s'éclaircir au fil des pages. Si on entrevoit quelque fois les rayons du soleil dans ce ciel gris et nuageux, c'est pour parfois être mieux assombris... Les dernières pages sont très sombres et nous retirent l'espoir de voir les choses se terminer dans un happy-end pour Scarlett... Pourtant, la fin ouverte est encore une énième preuve de sa force de caractère. Peu importe les épreuves, elle y fera face avec la même détermination qui l'anime depuis toujours. Scarlett est une anti-héros qui n'a pas froid aux yeux, et qui supportera n'importe quelle situation, peu importe la finalité. Saura-t-elle récupérer ce qu'elle a malheureusement perdu ou bien saura-t-elle se construire une nouvelle vie, dépossédée de ceux qui lui étaient le plus chers ? Il ne tient qu'à nous, lecteur d'imaginer comment les choses vont se terminer pour elle.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
C'était là une pensée surprenante, qu'une femme pût gérer une entreprise aussi bien voire mieux qu'un homme, une pensée révolutionnaire pour Scarlett qui avait été élevée dans la tradition selon laquelle les hommes étaient omniscients et les femmes loin d'être intelligentes. [...] Elle se tint immobile avec le lourd registre sur les genoux, la bouche légèrement béante de surprise, songeant qu'au cours des mois de vaches maigres à Tara elle avait fait le travail d'un homme et l'avait bien fait. Elle avait été élevée avec la croyance qu'une femme ne pouvait rien accomplir seule, pourtant elle s'était occupée de la plantation sans l'aide d'aucun homme jusqu'à l'arrivée de Will. Voyons, voyons, bafouilla-t-elle intérieurement, selon moi, les femmes peuvent s'occuper de tout dans le monde sans l'aide des hommes - sauf avoir des bébés, et Dieu sait qu'une femme qui a toute sa tête n'aurait pas d'enfant si elle pouvait faire autrement.
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Oh un jour ! Lorsque la sécurité régnerait de nouveau dans le monde, alors elle se détendrait et croiserait les bras et serait une grande dame comme Ellen l'avait été. Elle serait désemparée et couvée, comme devait l'être une dame, et alors tout le monde aurait une bonne opinion d'elle. Oh, comme elle serait digne quand elle aurait de nouveau de l'argent ! Elle pourrait se permettre d'être bonne et charmante, comme Ellen l'avait été, et pleine d'égards pour autrui et respectueuse des convenances, aussi. Elle ne se laisserait pas guider par la peur, jour et nuit, et la vie serait sereine, détendue. Elle aurait du temps pour jouer avec ses enfants et écouter leurs leçons. Il y aurait de longs et chauds après-midis au cours desquels des dames lui rendraient visite et, au milieu du bruissement des jupons en taffetas et des crépitements secs et rythmés des éventails en feuilles de palmier nain, elle servirait le thé et de délicieux sandwichs et des gâteaux et échangeait tranquillement des ragots des heures durant. Et elle serait bonne avec ceux que le malheur frappait, elle porterait des paniers aux pauvres et de la soupe et des confitures aux malades et "ferait prendre l'air" aux moins chanceux dans sa jolie voiture. Elle serait une dame à la vraie manière des Sudistes, comme l'avait été sa mère. Et alors, tout le monde l'aimerait comme tout le monde avait aimé Ellen et tout le monde dirait qu'elle n'était pas égoïste et l'appellerait "la dame au grand cœur".
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Si ! Si ! Si ! Il y avait tant de si dans la vie, jamais aucune certitude sur rien, jamais aucun sentiment de sécurité, et toujours la peur de tout perdre et d'avoir de nouveau froid et de nouveau faim.
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Ces sorties étaient de joyeux moments parce qu'elle lui posait quantité de questions ridicules - "exactement comme une femme" se disait-il d'un air approbateur. Il ne pouvait pas s'empêcher de rire de son ignorance en matière de commerce et elle riait aussi, en disant "Voyons, vous n'attendez tout de même pas d'une fille stupide comme moi de comprendre quoi que ce soit aux affaires des hommes."
Pour la première fois dans sa vie de vieux garçon, il avait l'impression grâce à elle d'être un homme fort et probe, façonné par Dieu dans un moule plus noble que celui de tous les autres hommes, façonné pour protéger les femmes stupides et sans défense.
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Tout à coup, un frisson sauvage la parcourut comme jamais elle n'en avait connu jusqu'alors : de joie, de peur, de folie, d'excitation, d'abandon devant des bras trop forts pour elle, des lèvres trop pressantes, un destin quia allait trop vite. Pour la première fois, elle avait rencontré quelqu'un, quelque chose de plus fort qu'elle, quelqu'un qu'elle ne pourrait ni tyranniser ni briser, quelqu'un qui la tyrannisait et la brisait. Sans comprendre comment, ses bras furent autour de son cou et ses lèvres tremblantes sous les siennes, et ils montaient, ils montaient à nouveau dans l'obscurité , une obscurité douce et tournoyante et enveloppante.
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