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Critique de CS_Constant


Toujours aussi palpitant. Où l'on suit les aventures des rescapés du raz-de-marée en cours. le fongus, les insectes et les ômus se rejoignent pour former une nouvelle mer de décomposition. Les humains encore vivants commencent à oublier leurs querelles séculaires pour tenter de survivre. Kushana et le saint prêtre sont de plus en plus nuancés, on sent qu'ils ont rallié la cause de Nausicaä, même si l'une reste malgré tout encore fidèle à sa haine et l'autre à son empereur... Chikuku est doté d'un pouvoir de télépathie, lui aussi, qui lui permet d'avertir les populations menacées par les miasmes pour qu'elles se réfugient à temps. Mais à quoi bon, puisque l'humanité semble malgré tout condamnée. On dirait que la paix ne peut advenir que lorsque la fin est proche. Les seuls qui semblent encore belliqueux sont les saints empereurs de Dork, dont le but inavoué, finalement, n'est peut-être que de faire advenir le néant, malgré leur peur maladive de la mort. On suit encore Nausicaä qui, sentant la fin proche, décide de la passer avec les ômus. Leur rôle est assez proche du sien, finalement, ils ont en commun un très biblique esprit de sacrifice. Ce cinquième tome, où les batailles humaines ne font plus rage mais laissent la place à une sorte d'apocalypse végétalo-animale, qui est à la fois synonyme de mort et de naissance, est d'une grande beauté. Il est plus lent que les précédents, peut-être, plus émouvant, sans doute. En tous cas l'excellence est toujours au rendez-vous.
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