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Critique de kuroineko


Troisième tome de Chiisakobe et tout le monde travaille sur chez Daitome pour se sortir de l'impasse. Les personnages s'étoffent de plus en plus.

La force d'âme de Shigeji s'équilibre avec son humilité face à son manque d'expérience en tant que patron. Il a mené de longues études, il a beaucoup voyagé, il suffit de voir les livres qui occupent chaque murs - et quelques tatamis - de sa chambre pour se rendre compte de sa culture. Mais il n'hésite pas à se considérer comme un blanc-bec qui a encore beaucoup à apprendre. Il a en lui un modèle profondément ancré : son père qui alliait savoir-faire, amour du bel ouvrage et qualités humaines empreintes de bonté et de sagesse.

Alors Shigeji continue d'apprendre. Et de prendre très au sérieux ses responsabilités envers les enfants, aussi pénibles soient-ils souvent. Un incident en particulier lui montre comment le reste de la société voit leur avenir: parce qu'orphelins et sujets aux bêtises, ils seraient des déchets d'humanité. Pour avoir déjà rencontré ce genre de préjugés dans d'autres romans ou documentaires japonais, je mesure le carcan de la pensée conformiste et comme il est difficile d'en sortir si une main ne se tend pas pour relever ou défendre celui ou celle en butte à ces idées préconçues et définitives.

Mochizuki Minetarô offre donc avec sa série une leçon de tolérance, de bienveillance et d'apprentissage de la vie, au quotidien, à force de courage et de constance. Et de (re)mises au point quand c'est nécessaire. Même si les on-dit et les non-dits sèment pas mal de troubles dans ce volume... A suivre!
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