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Chiisakobé tome 3 sur 4
EAN : 9782353480838
236 pages
Le Lézard Noir (02/06/2016)
4.06/5   146 notes
Résumé :
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l'entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l'époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c'est l'humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé.

Mais son retour à la maison natale s'accompagne de l'arrivée de Ritsu, amie d'enfance devenue orpheline et qu'il embauche comme assistante, et de cinq garnements au ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Dans le tome trois du manga Chiisakobé nous continuons à suivre Shigeji, le jeune charpentier qui a perdu ses parents et l'entreprise familiale, «Daitomé», dans un incendie. Il continue à cohabiter avec son amie d'enfance Ritsu et avec les orphelins qu'ils ont recueillis. Ces derniers font parfois des bêtises. Un des enfant va fait une grosse "bêtise" qui va faire comprendre à Shigeji comment sont perçus les enfants qui vivent avec lui. La cohabitation entre les deux adultes et les cinq enfants n'est vraiment pas de tout repos... Arriveront t'ils malgré tout à continuer leur petit bout de chemin ensemble ?
Ce troisième tome continue à nous faire découvrir la vie de ces sept personnages. Les orphelins sont vraiment très spéciaux, et pourtant il est facile de s'attacher à eux malgré leur personnalité hors norme.
Les dessins me charment toujours autant, de même que les textes.
Il est toujours aussi difficile pour nos personnages de s'avouer leurs sentiments. Que c'est compliqué au Japon de dire aux autres qu'on les apprécie ! Et d'accepter de l'aide quand on en a besoin...
Je trouve que cette série est très réussie, je suis ravie de ma découverte et je mets quatre étoiles et demie à ce troisième tome.
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Troisième tome de Chiisakobe et tout le monde travaille sur chez Daitome pour se sortir de l'impasse. Les personnages s'étoffent de plus en plus.

La force d'âme de Shigeji s'équilibre avec son humilité face à son manque d'expérience en tant que patron. Il a mené de longues études, il a beaucoup voyagé, il suffit de voir les livres qui occupent chaque murs - et quelques tatamis - de sa chambre pour se rendre compte de sa culture. Mais il n'hésite pas à se considérer comme un blanc-bec qui a encore beaucoup à apprendre. Il a en lui un modèle profondément ancré : son père qui alliait savoir-faire, amour du bel ouvrage et qualités humaines empreintes de bonté et de sagesse.

Alors Shigeji continue d'apprendre. Et de prendre très au sérieux ses responsabilités envers les enfants, aussi pénibles soient-ils souvent. Un incident en particulier lui montre comment le reste de la société voit leur avenir: parce qu'orphelins et sujets aux bêtises, ils seraient des déchets d'humanité. Pour avoir déjà rencontré ce genre de préjugés dans d'autres romans ou documentaires japonais, je mesure le carcan de la pensée conformiste et comme il est difficile d'en sortir si une main ne se tend pas pour relever ou défendre celui ou celle en butte à ces idées préconçues et définitives.

Mochizuki Minetarô offre donc avec sa série une leçon de tolérance, de bienveillance et d'apprentissage de la vie, au quotidien, à force de courage et de constance. Et de (re)mises au point quand c'est nécessaire. Même si les on-dit et les non-dits sèment pas mal de troubles dans ce volume... A suivre!
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Shigeji et Ritsu vivent, en quelque sorte, en cohabitation et partagent des moments avec les orphelins. Ceux-ci ne sont pas de tout repos et quand l'un deux sera ramené par les gendarmes, Shigeji aura une attitude qui donnera de belles planches sur les différences de générations et la tolérance. Difficile de parler d'un série qui n'est pas terminée au risque de dévoiler l'histoire ! A savourer pour la qualité.
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Suite mais pas fin de l'adaptation du roman de Shûgorô Yamamoto où l'on chemine aux côtés du très chevelu Shigeji et de la discrète Ritsu. Dans ces tomes 2 et 3, le premier est aux prises à bien des difficultés sur ses chantiers de construction. Des incendies criminels et une trésorerie défaillante mettent à mal l'entreprise héritée de son père défunt alors que la seconde tente de faire face tant bien que mal à la révolte de ses garnements. L'apparition de la belle et parfaite Yuko ne vient que renforcer les tensions existantes.
Cette chronique quotidienne douce-amère mêle discrètement la réalité économique et sociale du Japon contemporain aux tremblements de coeur intimes des protagonistes. Les cadrages originaux associés à un trait épuré renouvellent sans trahir les codes du manga classique. Et toujours ce charme persistant.
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Cette bande dessinée en quatre volumes est une adaptation d'un roman de Shūgorō Yamamoto.
Shigeji est un jeune charpentier, obligé de reconstruire l'entreprise familiale après un grand incendie qui a aussi tué ses parents. S'ajoute à cela une amie d'enfance qui se retrouve sans foyer et cinq orphelins difficiles, qui sont eux aussi à la rue. Shigeji va tous les accueillir chez lui.
C'est la douceur et la délicatesse qui ressortent en premier de ces dessins au charme désuet.
Chaque geste semble nécessaire, aussi banal soit-il.
Chaque mot prononcé résonne longtemps après que le silence soit revenu.
Avec une économie de mots, l'auteur nous montre ce qu'est la bonté, comment se construit l'amour au quotidien et comment des gens n'ayant apparemment rien en commun peuvent arriver à cohabiter et à prendre soin les uns des autres.
Le récit n'a rien de mièvre, le quotidien est même parfois plutôt houleux mais on ressort de cette bande dessinée avec un grand sourire.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
"Si je t'ai dit de ne pas t'occuper des cendres, c'est parce que je ne veux pas considérer papa et maman comme des défunts. Dans cette maison, la succession se fait de père en fils. Depuis ma naissance, personne n'a jamais douté que je prendrai la suite de mon père. Moi non plus, depuis mon plus jeune âge. Mais je voulais sortir à la découverte du monde extérieur. On a beau m'appeler "patron", je suis toujours aussi angoissé. C'est pour ça que même si la présence de ces deux urnes à l'intérieur fait de la mort de mes parents une réalité indéniable... je ne veux pas encore en faire des défunts. Je ne veux pas reconnaître leur mort tant que je n'ai pas remis Daitomé sur pied. Je veux qu'ils continuent à vivre et qu'ils veillent sur moi. Je sais bien qu'aux yeux du monde, ce n'est pas possible et qu'on peut me reprocher de ne pas respecter les morts mais tant que Daitomé ne sera pas redressé, je n'ai pas l'intention de considérer papa et maman comme des défunts!" # Shingeji
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- Si tu lèves la main sur un enfant, c'est de la maltraitance. Tu sera arrêté, tu sais.
- Ah oui ?
- On ne vit plus dans la même époque que celle que t'as connue quand t'étais gosse. Les enfants à problème, on les emmène chez les psys; d'accord ?
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Ces mots qui ne sont pas sortis de ta bouche continuent de résonner dans mes oreilles. (p.220)
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Quand j'ai demandé à Ritsu si j'était entêté... elle s'est tue un instant pour réfléchir... puis elle m'a répondu ceci :
- Un homme a intérêt à se montrer entêté plutôt que lâche.
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- Je sais bien que vis-à-vis de la société, il n'y a aucune excuse qui tienne... mais tout ce que je peux faire, c'est me répéter.
Toku, juste pour cette fois, je voudrais que tu lui pardonnes. je lui ferai bien comprendre. Je t'en prie...
- C'est trop facile, Shigeji. Ce bon à rien a volé. Ce sont les déchets de la société qui commettent des vols.
Et d'abord, tu n'as pas à t'occuper de ces sales gosses, ce n'est pas bon pour toi... (p.186)
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