AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de PetiteBichette


Je suis passée complètement à côté de ce livre, resté pour moi complètement hermétique et auquel je n'ai pas trouvé le moindre intérêt !
J'avais déjà dû lire du Modiano il y a quelques années, sans qu'il ne m'en soit resté un grand souvenir. Il est clair que Chevreuse ne fera pas date non plus parmi mes lectures, ou alors dans les rendez-vous manqués !
L'auteur, sous les traits de Jean Bosmans, ressasse de vieux souvenirs de son enfance et des souvenirs plus récents qui remontent à 15 ans. Il croise, recroise et re-recroise les mêmes personnages, tout le long de ces années et semble être poursuivi par certains pour un motif obscur.
On espère à la fin du roman sortir un peu du flou, Jean Bosmans, est-il paranoïaque, un rêveur patenté, un écrivain qui se perd entre réalité et fiction, est-il lui-même un autre personnage ?
Et donc ? et, ben le problème, c'est que … rien de tout cela. Les personnages se croisent, avec toujours le narrateur au centre, et c'est à peu près tout ! C'est brouillon, ennuyeux, à tel point que l'auteur nous fait même un schéma de ses enchevêtrements de personnages de peur que le lecteur décroche (p.74) …
J'ai peut-être un peu trop bloqué sur cette phrase du livre qui m'avait semblé prometteuse : « Son professeur de philosophie lui avait confié jadis que les différents périodes d'une vie -enfance, adolescence, âge mur, vieillesse, correspondent aussi à plusieurs morts successives. de même pour les éclats de souvenirs qu'il tâchait de noter le plus vite possible : quelques images d'une période de sa vie qu'il voyait défiler en accéléré avant qu'elles ne disparaissent définitivement dans l'oubli. » (p.14). J'y ai vu une clé donnée par l'auteur pour comprendre ce livre, mais à tort semble-t-il, ou alors le message m'a échappé.
La pseudo « révélation » dans les dernières pages m'a paru bien décevante, une fin bâclée, terne et prosaïque. J'aurai préféré que l'auteur reste dans le flou et l'onirique jusqu'au bout, il y aurait eu un véritable parti pris, une constance dans cette histoire et cela aurait pu apporter une touche de poésie finale en laissant au lecteur le soin de dériver, de divaguer… Là, je me suis juste pris dans la figure le fameux mur dont il est tant question à la fin…
Vraiment, non, la magie n'a pas opéré …une lecture à réserver aux aficionados. Pas la meilleure pour une première rencontre avec M. Modiano, il me semble …
Commenter  J’apprécie          595



Ont apprécié cette critique (49)voir plus




{* *}